Zorgho,-Le cadavre nu d’une «folle» a été découvert lundi matin aux alentours du barrage de Zorgho. Selon les constats de la gendarmerie, la victime qui a reçu des coups sur la tête, a été étranglée avec un morceau de tissu et poignardée au cou.
Ce lundi 1er février 2016, la population de Zorgho a été horrifiée par la nouvelle de l’assassinat d’une folle dans le barrage. Plusieurs personnes ont alors accouru pour faire le constat.
Une personne de sexe féminin ne jouissant pas de ses facultés mentales a été retrouvée assassinée et complètement nue aux abords du barrage N°1, à proximité du marché de dolo de Zorgho.
Alertée, la gendarmerie et les services de la santé ont fait les constatations d’usage. Il ressort que la personne a reçu des coups sur la tête, a été étranglée avec un morceau de tissu et poignardée au cou. Son ventre a été ouvert à l’aide d’un objet contondant laissant voir ses entrailles. Des traces de sang sont remarquables sur son organe génital mais rien de visible n’a été enlevé.
Des propos recueillis sur place indiquent que la victime est présente à Zorgho depuis peu (environs un mois) et ne parlait pas. Elle se promenait dans la ville avec de lourds ballots de haillons, se lavait dans le barrage et allait dormir non loin de là au milieu de ses paquets. D’aucuns affirment que c’est donc difficile de reconnaitre sa famille. On indique aussi qu’elle était enceinte et l’on pense que l’ouverture de son ventre serait une preuve que le fœtus était visé.
Cet acte odieux, deuxième du genre dans la ville de Zorgho (la première ayant eu lieu en mai 2013) vient de raviver l’inquiétude des habitants de cette cité.
D’aucun n’hésitent pas à pointer un doigt incertain sur les adeptes des pratiques occultes dans la recherche de l’argent. Mais qui? Seule l’investigation de la gendarmerie permettra de le démasquer. Pour cela, la collaboration de la population est nécessaire.
La gendarmerie lance alors un appel à témoin à toute personne qui aurait des indices à les contacter pour faire avancer l’enquête de recherche du criminel. Après ces constats la mairie a été autorisée à entreprendre les démarches pour l’enterrement du cadavre.