Les généraux Gibert Diendéré et Djibril Bassolé ainsi qu'une quarantaine de militaires et de civils incarcérés dans le cadre de l'enquête du putsch raté le 16 septembre dernier au Burkina Faso, sont "bien traités", a rassuré la justice militaire du pays vendredi dans un communiqué.
La justice militaire a affirmé que des dispositions sont prises pour "assurer la sécurité et le bien-être des personnes détenues".
"Les consultations médicales sont assurées par un médecin militaire et, au besoin, par d'autres spécialistes dans d'autres structures sanitaires", a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, a-t-on indiqué, "chaque inculpé a, au cours de sa première comparution devant le juge d'instruction et conformément à la loi, reçu notification des chefs d'inculpation retenus à son encontre", sans plus de précisions.
Le 16 septembre, des soldats, proches de l'ancien président Blaise Compaoré, ont perpétré un coup d'Etat sous la conduite du général Gilbert Diendéré. Après avoir renversé brièvement le régime de transition, ils ont été défaits par une résistance populaire, dans laquelle une quinzaine de personnes seront tuées.
Les généraux Gilbert Diendéré, ancien bras droit de Compaoré et Djibrill Bassolé, ex-chef de la diplomatie de Compaoré et une quarantaine d'officiers militaires sontincarcérés dans une prison à Ouagadougou.