FEDAP-BC : Bientôt «un prix Blaise Compaoré pour la paix» #aOuaga

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FEDAP-BC : Bientôt «un prix Blaise Compaoré pour la paix»

Publié le mardi 11 juin 2013 | L’Observateur

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Intervention de SEM Blaise Compaoré, Président du Faso, sur le développement et l`assistance humanitaire dans le cadre des débats portant sur la «Paix et sécurité» à l`occasion de la TICAD V

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Activités du Président de la République 2013

La Fédération associative pour la paix et le progrès avec Blaise Compaoré (FEDAP-BC) a lancé officiellement ses activités de l’année 2013 le dimanche 9 juin dernier à Kombissiri dans la province du Bazèga. Dans son programme, il est prévu, entre autres, l’installation des présidents d’honneur et des coordonnateurs provinciaux, des conférences sur la paix ou encore l’institution d’un prix Blaise Compaoré pour la paix.

On se croirait à un grand meeting de campagne électorale ce dimanche 9 juin 2013 à la place du 2-Juin à Kombissiri, tant la mobilisation était grande. Il ne s’agissait pourtant que du lancement des activités d’une association… mais pas n’importe laquelle, puisqu’il s’agit de la Fédération associative pour la paix et le progrès avec Blaise Compaoré (FEDAP-BC).

Aux quatre coins du lieu de rendez-vous, ont été dressés des posters géants du chef de l’Etat avec tous les compliments : «Blaise Compaoré, un patrimoine national ; un monument de la politique africaine ; le bâtisseur ; l’homme de paix ; etc.» Côté tribune, le moins que l’on puisse dire, c’est que les membres du gouvernement et tous les hommes d'affaires du pays ne se sont pas fait prier pour assister à la cérémonie. Etaient également présents un parterre de «bonnets rouges» sans oublier la population venue massivement de toutes les bourgades de la région du Centre-Sud.

Après les allocutions de Naaba Saga de Kombissiri, venu souhaiter la bienvenue sur son territoire, du Mogoh-Naaba Baongho, lue par son représentant, et du parrain de la cérémonie, Apollinaire Compaoré, le président national de la FEDAP-BC, Adama Zongo, a décliné le programme d’activités 2013 de la structure qu’il pilote. Celles-ci s’articuleront autour deux points selon M. Zongo : l’organisation et la mobilisation. Sur le premier point, l’acte majeur sera l’installation des présidents provinciaux d’honneur et de toutes les coordinations provinciales.

Toujours selon le président national, la FEDAP-BC ira même au-delà des frontières du Burkina pour capitaliser les efforts de tous les compatriotes qui partagent les convictions, les idéaux de promotion de la paix. À tous ces organes s’ajouteront des cellules de prévention des crises, qui seront mises en place dans tous les provinces, villages et communes du Burkina. Dans le second volet, il est prévu des conférences centrées sur la paix, la citoyenneté et le développement, des activités sportives et culturelles, a dit le président national.

Concernant la culture et la promotion de la paix à proprement parler, les membres du bureau exécutif national de la Fédération entendent organiser courant 2013 «un grand prix du meilleur thème sur la paix», qui aura pour objectif de récompenser les artistes musiciens qui se seront illustrés dans la promotion de la stabilité sociale. Il est également prévu une autre distinction, dénommée «Prix Blaise Compaoré pour la paix» qui, à entendre l’intervenant, sera décernée à des femmes et à des hommes qui suivront au mieux les pas du Président du Faso dans la quête de la paix.

Actualité oblige, Adama Zongo n’a pas manqué l’occasion de réaffirmer la position de la Fédération sur à la création du Sénat et la modification de l’article 37. Selon lui, la dernière-née des institutions politiques burkinabè «permettra de faire participer la société civile, les forces de production et les Burkinabè vivant à l’étranger au processus d’élaboration de la loi et au contrôle de l’action du gouvernement.»

Sur la révision de l’article 37 de la constitution, le premier responsable de la FEDAP-BC a invité ses co-militants et sympathisants à se prononcer par voie référendaire en temps opportun.

Il a été d’ailleurs conforté dans cette position par le ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, patron de la cérémonie, pour qui il n’est pas concevable de vouloir enfermer le peuple burkinabè dans la pensée unique. Le ministre a, de ce fait, invité les responsables de la FEDAP-BC à travailler à garantir le droit inaliénable de tous les Burkinabè de s’exprimer pour éclairer la marche du Burkina.

Jaunasse Yaro

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