L’Union pour le Progrès et le Changement et (UPC), leader de l’opposition burkinabè, juge "sage" la décision du gouvernement qui a fixé pour le 22 mai, la date des élections municipales initialement prévues le 31 janvier, a affirmé vendredi son porte-parole Rabi Yaméogo, à ALERTE INFO.
Pour l’UPC qui avait souhaité que les "élections municipales se tiennent au plus tard fin mai, nous saluons une décision juste et réfléchie", a déclaré M. Yaméogo.
Vu que la "Commission électorale nationale indépendante (CENI) est prête pour les élections (car) ses démembrements ne seront pas renouvelés, cela évitera des dépenses à l’Etat", a-t-il affirmé tout en notant que "tout le monde était préparé pour les élections" qui étaient fixée au 31 janvier.
M. Yaméogo a appelé "tous les Burkinabè" qui ont fait face à des attaques armées notamment le 15 janvier à Ouagadougou et au Nord du pays où 32 personnes ont été tuées et plus d’une cinquantaine de blessés, à accompagner le gouvernement en "surveillant les élections municipales".
Le scrutin couplé présidentiel-législatif, initialement prévu le 11 octobre a été repoussé au 29 novembre à la suite du coup d’Etat du 16 septembre de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), ex-garde du président Blaise Compaoré qui a démissionné sous la pression des manifestations qui ont mis en échec sa tentative de modification de la Constitution pour se maintenir au pouvoir.
Après la démission forcée de M. Compaoré le 31 octobre 2014, le gouvernement de transition installé fin novembre de la même année avait pour mission principalement d’organiser les élections présidentielles, législatives et municipales afin de ramener une vie constitutionnelle normale.
A l'issue de la présidentielle du 29 novembre, le président du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) Roch Marc Christian Kaboré a été élu avec 53,46% des suffrages exprimés. Le vice-président du MPP Salif Diallo a été élu par les députés (127) président de l'Assemblée.
BBO