Chômage: des travaux temporaires pour plus de 2000 jeunes

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Publié le vendredi 29 janvier 2016 | Sidwaya

Les membres du comité de pilotage du Projet emplois des jeunes et développement des compétences (PEJDC) a tenu sa première session de l’année 2016, le jeudi 28 janvier 2016 à Ouagadougou.

Le Comité de pilotage (COPIL) du Projet emplois des jeunes et développement des compétences (PEJDC) pour la période 2014-2018 veut savoir, si la politique du gouvernement burkinabè pour la réduction de la pauvreté, du chômage et le sous-emploi des jeunes produit les résultats escomptés. Pour l’année 2016, les membres se sont retrouvés, le jeudi 28 janvier 2016 à Ouagadougou, pour leur première session ordinaire. A l’ordre du jour, l’examen et l’adoption du projet de rapport de mise en œuvre du PEJDC à la date du 31 décembre 2015, de celui du projet de plan budgétisé de travail 2016 et le plan de passation des marchés. Ils se sont également penchés sur l’état de la mise en œuvre des recommandations issues des missions de supervision, des audits du COPIL. Après deux ans de mise en œuvre, le secrétaire général du ministère de la Jeunesse, de l’emploi et de l’insertion professionnelle, et président du COPIL, Mahamadou Lamouzana, a souligné que des acquis importants ont été engrangés. Et le coordonateur du PEJDC, Abdourahmane Traoré, de préciser : «Après quelques difficultés dans le démarrage du projet, il a pu offrir à 2000 jeunes des travaux à haute intensité de main-d’œuvre. Des diplômés ont bénéficié des formations en entreprenariat». Il a, en outre, ajouté qu’un recrutement de jeunes peu ou pas scolarisés est en cours pour des formations en entreprenariat et que certains scolarisés ont bénéficié aussi des formations en apprentissage par l’Agence nationale pour l’emploi(ANPE).

Toutefois, le président du COPIL a reconnu que des défis demeurent pour les trois années à venir, 2016-2018. Il s’agit du démarrage rapide des travaux à Haute intensité de main-d’œuvre (HIMO) en milieu rural, celui des activités des sous composantes développement de la formation professionnelle initiale conduite par la Chambre de commerce et d’industrie et du programme de formation apprentissage conduit par l’ANPE. Il y a aussi les formations sur les compétences de base et la sensibilisation aux thèmes transversaux tels que le VIH/Sida, le civisme, et la citoyenneté de la première cohorte de HIMO. Le coordonnateur du projet, Abdourahmane Traoré, a indiqué que pour cette période, 6 000 autres emplois temporaires seront créés, près de 4 000 jeunes bénéficierons aussi des formations en entreprenariat. D’une durée de cinq ans, le projet est structuré en trois composantes, les travaux à HIMO, le développement des compétences, et le renforcement des capacités et la gestion du projet. Il a été financé par la Banque mondiale à hauteur de 50 millions de dollars soit environ 25 milliards de F CFA. Il vise, à terme, la réalisation de 240 km de pistes rurales et l’entretien de 60 km de pistes, la construction de 16 ponts et le reboisement de 2400 ha. Il entend également créer 31 000 emplois temporaires pour les jeunes, former 8 000 jeunes à l’entreprenariat et 4 000 en apprentissage.

Mariam OUEDRAOGO