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© Autre presse par D.R
Des éléments de l`ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) dans la cour et la devanture de l`hôtel Laico à Ouaga 2000 durant leur éphémère putsch |
La cavale est désormais bien terminée pour les éléments de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) qui avaient attaqué un dépôt d’armes près de la capitale burkinabè dans la nuit du 21 au 22 janvier dernier. Cette opération qui s’est déroulée une semaine après la terrible attaque terroriste qui a fait 30 morts au centre-ville de Ouagadougou en avait rajouté à la panique et au traumatisme général. Cela d’autant plus que certains militaires avaient réussi non seulement à emporter des armes, mais se sont évaporés dans la nature.
Depuis ce mercredi 27 janvier, c’est le grand soulagement au sein des populations burkinabè, et pour cause. Le dernier des conjurés a été appréhendé et remis aux forces loyalistes de sécurité. C’est incontestablement une bonne nouvelle qui vient s’ajouter à celle de levée du couvre-feu qui avait cours sur toute l’étendue du territoire depuis le 17 septembre dernier, suite au coup d’Etat avorté, perpétré par les mêmes éléments de l’ex-RSP.
Soumis qu’elles ont été pendant tout ce temps à une forte pression sécuritaire, et même si la vigilance reste de mise à tout instant, les Burkinabè peuvent enfin respirer, en espérant renouer avec une vie normale aussi bien au plan individuel que politique. C’est tout à l’honneur du nouveau régime du président Roch Marc Christian Kaboré qui doit légitiment se réjouir de ce retour progressif de la sérénité nécessaire pour le démarrage effectif de son tout premier mandat.
Bark Biiga
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