Après l’attaque de Ouagadougou, les mesures sécuritaires se renforcent. Les autorités burkinabè ont annoncé les fouilles systématiques des passagers et leurs bagages.
La sécurité dans les transports burkinabè a été discutée entre les autorités et les acteurs routiers. Cette disposition fait suite aux récents évènements djihadistes qui ont fait une trentaine de morts au pays des hommes intègres le 15 janvier dernier. A la sortie de cette rencontre, il est annoncé des fouilles minutieuses et systématiques aussi bien des passagers que de leurs effets, dans les gares et sur les axes routiers.
Le contrôle consistera avant l’embarquement, à la vérification de l’identité des voyageurs, à la fouille de tous les bagages. Il est aussi exiger des conducteurs d’avoir tous les documents des véhicules en règle, et leurs permis de conduire avec eux, en plus d’une " feuille de route bien claire et nominative des passagers à bord avant de prendre la route ". La mesure s’appliquerait sans exception.
"Les fiches de transport sont obligatoires, les pièces d’identité aussi. Même les ministres en déplacement seront contrôlés", a indiqué Simon Compaoré, le ministre burkinabè de la Sécurité.
Également, "tout véhicule comportant des passagers dont l’origine est douteuse ou inconnue est suspecte", selon le ministre.
Les ministres en charges de la Sécurité et du Transport lors de la séance d’informations avec les acteurs du transport routier ont demandé aux transporteurs d’ "obtempérer aux services de sécurité à chaque fois que le contrôle est nécessaire", lors des fouilles.
Des numéros verts que sont: 10 10, au 80 00 11 45 ou au 17, sont mis à la disposition des populations en vue de dénoncer tout cas suspect.
Pour le ministre Souleymane Soulama, les forces de l’ordre devraient redoubler de vigilance dans les aéroports, les gares ferroviaires et routières.
Alice L.