Le sergent-chef Ali Sanou, ex-garde présidentiel burkinabè soupçonné d’être impliqué dans l’attaque du dépôt d’armes de Yimdi à l’Ouest de Ouagadougou, a été mis aux arrêts mercredi, selon une source militaire à ALERTE INFO.
Le sergent-chef Ali Sanou qui était "activement recherché" par les forces de défense et de sécurité, à la suite de l’attaque de l’ex-camp de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) ayant fait un blessé au sein du personnel de garde a été arrêté, a confié la source sans autres précisions.
Seize de ses ex-frères d’armes présumés auteurs de l’attaque précédemment localisés dans le Centre, Centre-sud et Centre-ouest du pays ont été appréhendés quelques jours après les fusillades au camp de Yimdi.
Aussi, trois civils soupçonnés d’être impliqués dans l’attaque ont été interpellés.
Vendredi, une dizaine de personnes ont attaqué le dépôt d’armes de Yimdi, et ont pu "emporter quelques kalachnikovs dont certains ont été récupérés par la gendarmerie et l’armée de terre qui ratissent la zone", avait laissé entendre le commandant Mahamadi Bonkoungou chef des opérations du Centre, face à la presse.
Après cette attaque, une opération a été mise en place pour rechercher les auteurs.
Selon l’Etat-major des armées burkinabè, neuf autres ex-éléments de l’ex-RSP n’ont toujours pas rejoint leurs postes d’affectation depuis la dissolution de leur régiment.
DZO