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Elections municipales au Burkina : Les formations politiques en désaccord pour une date de l’organisation du scrutin
Publié le mercredi 27 janvier 2016  |  Alerte Info
Lutte
© aOuaga.com par Séni Dabo
Lutte contre le terrorisme au Burkina : les hôteliers invités à renforcer les mesures de sécurité
Jeudi 21 janvier 2016. Ouagadougou. Hôtel de ville. Le ministre d`Etat, ministre en charge de la sécurité, Simon Compaoré, a rencontré les hôteliers pour les inviter à renforcer les mesures de sécurité dans leurs établissements pour lutter contre le terrorisme




Les formations politiques burkinabè n’ont pas pu se mettre d’accord pour faire des propositions de dates pour l’organisation des élections municipales initialement prévues le 31 janvier au gouvernement post-transition, a constaté un journaliste de ALERTE INFO à une rencontre mardi à Ouagadougou.

Douze partis dont le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP, parti majoritaire), l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), la deuxième force politique et le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), parti de l’ex-président Blaise Compaoré ont souhaité que les élections municipales se tiennent au plus tard en mai.

Dix autres organisations politiques qui se sont aussi prononcées ont proposé qu’au vu notamment de la situation sécuritaire mise à mal par des attaques armées qui ont fait 32 morts le 15 janvier à Ouagadougou et au Nord du pays que les élections municipales soient repoussées après le mois de mai.

Ces partis ont également évoqué des "dispositions du code électoral qui doivent être revues" en vue de corriger certaines "injustices".

Le ministre d’Etat burkinabè, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure (MATDSI) Simon Compaoré qui a parrainé la rencontre a indiqué à la fin des échanges que le gouvernement "avisera" les différentes positions des partis au cours d’un Conseil des ministres.

Après la démission forcée de Blaise Compaoré le 31 octobre 2014 sous la pression de la rue contre sa tentative de modification de la Constitution pour se maintenir au pouvoir après 27 ans de règne, le gouvernement de transition installé fin novembre de la même année avait pour mission principalement d’organiser les élections présidentielle, législatives et municipales afin de ramener une vie constitutionnelle normale.

A la suite de la tenue des scrutins couplés présidentiel-législatifs le 29 novembre qui a permis l’installation des nouvelles autorités de l’exécutif et des députés, le peuple burkinabè est en attente pour l’élection de ses élus locaux.

Le président Roch Marc Christian Kaboré a donné des "instructions fermes pour que des dispositions soient prises pour renforcer la sécurité du pays à travers des patrouilles des forces de défense et de sécurité ainsi que des contrôles sur les axes routiers de jour comme de nuit, a rassuré le ministre de la sécurité Simon Compaoré aux acteurs politiques.



BBO
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