Les quotidiens burkinabè de ce mercredi, ont présenté des menus diversifiés où l’on retrouve des sujets liés à la politique, à la justice, mais aussi aux élections et surtout, à la sécurité via les attentats terroristes dont le pays a été victime récemment.
‘'Sécurité dans le transport : Le gouvernement instaure la fouille obligatoire‘', barre à sa Une le quotidien national Sidwaya qui renseigne que l'information a été donnée, hier mardi, par le ministre d'Etat, ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré.
A ce sujet, le quotidien privé, Aujourd'hui au Faso titre : ‘'Lutte contre le terrorisme : les transporteurs invités à jouer leur partition''. Il précise que le Burkina Faso veut barrer la voie au terrorisme, après les attaques terroristes que le pays a subies le 15 janvier dernier.
‘'Pour ce faire, une séries d'échanges est initiée par les premiers responsables en charge de la sécurité dans le pays'', écrit Aujourd'hui au Faso, avant d'ajouter que c'est dans ce sens que le ministre d'Etat, ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieur (MATDSI), Simon Compaoré, a rencontré les représentants de transporteurs, hier mardi, à Ouagadougou.
En politique, le même journal arbore à sa Une : ‘'Tenue des élections municipales : Simon Compaoré demande l'avis de la classe politique'', là où Le Quotidien mentionne : ‘'Elections municipales 2016 : Mai et septembre dans le viseur des politiciens''.
Quant à L'Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il écrit que les partis politiques sont divisés sur l'échéance des élections municipales.
Les journaux ont également abordé la question judiciaire, parlant des enquêtes sur le putsch manqué de l'ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), mené par le général Gilbert Diendéré.
Ainsi, Le quotidien rapporte que ‘'Diendéré dénonce des officiers et sous-officiers'', là où Aujourd'hui au Faso titre : ‘'Bassolé muet, tandis que Diendéré balance des noms''.
Le journal cité en second lieu précise que ‘'les deux figures de proue du putsch manqué du 16 septembre 2015 que sont les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, et contre lesquels plusieurs chefs d'inculpation pèsent, ont adopté des tactiques différentes''.
Et de souligner que ‘'face aux juges en charges de l'instruction, chacun des deux hommes a sa petite stratégie''.
ALK/cat/APA