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Journée ouagalaise du développement : les conséquences du changement climatique au cœur des échanges
Publié le mercredi 27 janvier 2016  |  FasoZine
Présidence
© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Batio Bassière, ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique




La Journée Ouagalaise de Développement (JOD) se veut être une plateforme d’échanges en matière de développement. Cette année, elle en est à sa 10e édition. Organisée par la Délégation de l’Union Européenne (DUE) au Burkina Faso, elle s’est tenue ce mardi 26 janvier 2016 à l’Institut Français de Ouagadougou. Cette année, les échanges ont porté sur la question du changement climatique, avec pour thème « L’accord de la COP21 sur le changement climatique : Quelles perspectives pour le Burkina Faso ».

La 21e conférence des parties (COP21), à la Convention-cadre des Nations Unies sur la lutte contre le changement climatique, qui s’est tenue à Paris en décembre 2015, a abouti à un accord historique de tous les pays engagés dans la lutte contre le changement climatique. Toutefois, aujourd’hui, des questions se posent surtout sur la mise en œuvre de l’accord. A savoir qui doit faire quoi ? Quelles sont les conséquences de cet accord notamment pour les pays en développement ? Comment se traduira l’accord de façon concrète au Burkina Faso.

Voilà en substance ce sur quoi a porté cette conférence-débat organisée l’Union européenne à Ouagadougou. Ainsi pour Jean Lamy, chef de la délégation de l’Union Européenne au Burkina Faso, l’heure n’est pas à se demander ce qui a bien pu se passer à Paris mais « concrètement ici et maintenant au Burkina Faso, en terme de coopération, de projets de développement dans les secteurs agricole, de l’eau et de l’énergie, qu’est-ce qui peut être fait avec les partenaires techniques et financiers. »
A en croire celui-ci, il convient de trouver les voies et moyens permettant d’atténuer les effets du changement climatique, tout en sachant bien qu’à l’instar des autres pays du Sahel, le Burkina Faso est touché par cette affaire de changement climatique.

Présent à cette rencontre, Nestor Batio Bassière, Ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, a indiqué que le Burkina Faso, tout comme les autres pays en voie de développement a besoin « de l’accompagnement des autres partenaires de telle sorte à faire face à ce fléau. ». Pour lui, au regard de la nouvelle dénomination du département ministériel dont il a la charge, il va s’en dire que « cela dénote de l’importance que les autorités placent aux accords de la COP21 qui ont motivé la création et la reconfiguration de ce ministère ». De ce fait, il sera mis très bientôt en place une politique qui permettra au gouvernement de pouvoir approcher l’ensemble des potentiels partenaires en prenant en compte les conclusions de la COP21. Et cela dans l’optique d’un éventuel développement, en intégrant les effets du changement climatique.

A propos de la coopération de l’Union européenne en matière de changement climatique au Burkina Faso, il est à noter que sa politique d’aide au développement prend en compte la politique nationale en la matière. Il ressort l’existence d’un accompagnement des efforts du gouvernement burkinabè en ce qui concerne la gouvernance du climat et en particulier le processus dit ‘‘REDD’’ (Rediction of Emission from Deforestation et Degradation of Foresty), dans le domaine forestier.

A l’échelle nationale, des projets majeurs bénéficient du soutien de la délégation de l’Union européenne toujours dans le cadre de la lutte contre ce fléau. Lesdits projets s’inscrivent dans le cadre de la promotion des énergies ‘‘propres’’ et la protection de l’environnement. A cet effet, cette aide prend en compte la construction prochaine d’une centrale solaire à Zagtouli.

En outre, l’action de soutien de l’Union européenne s’étend au-delà des frontières burkinabè. Ainsi, en réponse au changement climatique dans la région ouest-africaine, elle appuie un projet de l’Alliance mondiale contre le changement climatique, pour un montant de 2,6 milliards FCFA.

Guy Serge AKA
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