Le service de la publicité et du domaine public de la mairie de Ouagadougou a enlevé, le mardi 26 janvier 2016, des panneaux publicitaires non règlementaires installés sur des avenues de la ville.
La mairie de Ouagadougou veut contraindre les régies de publicité à se conformer à la règlementation en matière d’installation des panneaux publicitaires dans la ville. Ainsi, des panneaux fixés sur certaines voies, dont deux sur l’avenue Mohammar-Kadhafi et un sur celle de France-Afrique ont été enlevés ce mardi 26 janvier 2016. Débutée depuis la première semaine de l’année, le chef de service de la publicité et du domaine public de la mairie de Ouagadougou, Thomas Aimé Bado a indiqué que cette opération, organisée de concert avec la police municipale, a pour but de faire appliquer strictement les textes réglementant l’implantation des panneaux publicitaires.
Les régies dont leurs panneaux sont enlevés et mis en fourrière dans le cadre de cette opération, doivent se mettre en règle en payant l’amende qui varie entre 5 000 et 100 000 FCFA et l’installation du panneau qui peut coûter jusqu’à 420 000 FCFA. M. Bado a rappelé que des textes ont été adoptés en conseil avec l’ensemble des régies publicitaires pour réglementer l’implantation des panneaux dans la ville. «Toutes les régies sont informées de ces règlementations mais certaines violent les textes en implantant des panneaux sans autorisation», a-t-il déploré.
Pour lui, pour implanter un panneau dans la ville de Ouagadougou, l’intéressé doit formuler une demande manuscrite adressée au maire de Ouagadougou. «Le dossier sera traité au niveau des services techniques. Ensuite, après une visite de terrain, un projet d’arrêté est soumis à l’intention d’un comité communal qui décide d’autoriser l’implantation du panneau», a-t-il décrit.
L’opération a déjà mis en fourrière une dizaine de panneaux non réglementaires et le chef de service de la publicité et du domaine public de la mairie entend poursuivre afin d’assainir la ville. «Nous sommes confrontés à un manque de matériel. Il nous faut une disponibilité de matériel, de la police. Ce qui fait que nous avions suspendu l’opération», a-t-il conclu.
Adama SEDGO
Rosalie SANA
(Stagiaire)