Les 15 et 16 janvier derniers, des attaques terroristes ont visé deux lieux très fréquentés par les expatriés à Ouagadougou. Il s'agit du Splendid Hôtel et du Cappuccino, un café-restaurant situé non loin de ce quatre étoiles.
Cet acte d'une inqualifiable cruauté, a coûté la vie à 30 personnes de plusieurs nationalités. C'est la première fois dans l'histoire de cette paisible capitale du Faso, que des individus se livrent à une telle barbarie contre des personnes, dont le seul tort est d'avoir choisi, ce début de week-end, ces endroits chics pour passer du bon temps. Parmi ces innocentes victimes, il y a des humanitaires, des missionnaires, des sportifs, des hommes d'affaires et… un enfant de 9 ans, le fils de la patronne du Cappuccino. Les rafales des terroristes l'ont fauché avec sa mère et sa tante. Une famille québecoise de quatre personnes a connu le même sort cruel. Après l'émotion, après le dégoût provoqué par l'acte de ces jeunes radicalisés, devrait-on encore chercher pourquoi cela est arrivé?
... suite de l'article sur Autre presse