Le médiateur des Editions Sidwaya, Emmanuel Laurent Salambéré, a rendu, dans la soirée du lundi 10 juin 2013, une visite de courtoisie à la direction générale de la « maison commune ».
C’est aux environs de 16h 30 mn que le médiateur des Editions Sidwaya, Emmanuel Laurent Salambéré, a fait son entrée aux Editions Sidwaya. Il a été accueilli par le directeur général de la « maison commune », Rabankhi Abou-Bâkr Zida.
Présentant son entreprise, le directeur général a expliqué à son hôte que le groupe de presse emploie environ 230 agents qui se battent au quotidien pour apporter l’information dans les foyers, les entreprises,…burkinabè à travers des titres que sont : Sidwaya Sport, Sidwaya quotidien, Carrefour Africain.
Aussi, pour être au diapason de l’évolution de la société de l’information, M. Zida a révélé à l’ancien ambassadeur du Burkina Faso auprès de la France, que Sidwaya dispose, depuis deux ans, d’une rédaction Internet. « Cette rédaction permet aux lecteurs de disposer, en temps réel, des informations via notre site Internet », a-t-il mentionné. Et d’ajouter : « Une autre réalité pour nous est de développer l’entreprise dans la partie Ouest du Burkina, à travers l’implantation d’une imprimerie qui permettra de tirer, de façon simultanée, le journal. Ce qui nous permettra d’avoir un nouveau lectorat. Pour atteindre cet objectif, nous avons besoin d’outils opérationnels ».
En référence à l’étude sur l’audience des médias commanditée par le Conseil supérieur de la communication (CSC), où le lectorat a exprimé une forte attente à l’endroit de Sidwaya, M. Zida a dit être conscient de la grandeur des défis que le « quotidien de tous les Burkinabè » doit relever dans sa mission d’informer les populations du « pays des hommes intègres ».
Des attentes à l’endroit du médiateur
Et le directeur des rédactions de Sidwaya, Enok Kindo de renchérir : « C’est pour cette raison que nos attentes vis-à-vis du médiateur sont nombreuses ». De ce fait, il a dit compter sur ses conseils, avis et suggestions pour résoudre d’éventuels écueils qui pourraient survenir entre l’entreprise de presse et les lecteurs.
Nommé en 2006, l’ancien diplomate a fait savoir qu’outre ses nombreux déplacements, plusieurs successions au niveau de la direction générale des Editions Sidwaya ne lui ont pas permis de mener à bien les missions à lui confiées. « Je crois que maintenant, les choses vont aller très vite. Nous allons passer à la phase active de la médiation », a précisé M. Salambéré. C’est pourquoi, en tant qu’interface entre les Editions Sidwaya et les lecteurs, il a indiqué que son rôle consistera à écouter les plaintes, doléances, suggestions et de faire des propositions en tenant compte de tous les aspects des problèmes qui seront soulevés. Cela, en vue de rapprocher les points de vue des lecteurs et de la direction de Sidwaya. Outre les lecteurs, en sa qualité de médiateur, M. Emmanuel Laurent Salambéré a affirmé sa disponibilité à intervenir dans tous les « différends » qui pourraient aussi opposer l’administration de la « maison commune » à ses administrés.
