A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’environnement le 5 juin 2013, le Club environnement et développement durable (CEDD) de l’Université Aube nouvelle (ex ISIG international), a organisé le samedi 8 juin 2013 à Ouagadougou, un débat sur le thème : « Penser-Manger-Préserver ».
Le Club environnement et développement durable (CEDD) de l’Université Aube nouvelle (ex-ISIG international), a organisé le samedi 8 juin, un panel pour commémorer la Journée mondiale de l’environnement. Selon le directeur général en charge de la recherche de l’école doctorale et de l’ingénierie de l’Université Aube nouvelle, Pr Samuel Yonkeu, le débat vise à stimuler la jeunesse et l’amener à comprendre que la question environnementale n’est pas un slogan, mais une réalité qui concerne tout le monde. Il a indiqué que les problèmes environnementaux ont des implications aussi bien au niveau du développement économique, social et même notre propre cadre de vie.
Les panélistes ont tous évoqué la question du gaspillage comme un comportement qui va à l’encontre de la protection de l’environnement. Ils ont également souligné que tout le monde est responsable de la destruction de ce cadre de vie. « Mais nous voulons faire comprendre aujourd’hui à travers ce panel, que c’est une affaire individuelle. Chacun de nous doit prendre des dispositions dans ses comportements, sa façon de vivre, de manger, dans ses mobilités, de réduire au maximum le gaspillage d’un côté et ensuite d’éviter d’impacter l’environnement qui est la ressource des ressources », a exhorté Samuel Yonkeu. Pour Hamidou Garané, enseignant à la faculté de droit à l’Université de Ouagadougou, le thème de la Journée mondiale de l’environnement de 2013 appelle le citoyen à plus de responsabilité dans son comportement de tous les jours.
A entendre le Pr Samuel Yonkeu, pour cette journée de l’environnement, l’accent est mis cette année sur l’attention que tout individu doit porter sur l’impact individuel des activités sur le cadre de vie. Il a ajouté que le thème « Penser-Manger-Préserver » encourage tout individu, en tant que maillon important de l’harmonie de l’environnement, à devenir plus conscient de l’impact environnemental de ses choix alimentaires et globalement de son mode de vie.
« Par nos activités, nos choix de vie, notre comportement au quotidien, avons une empreinte écologique sur la terre que nous devons nous efforcer de réduire », a soutenu M. Yonkeu. Pour lui, chaque geste conscient visant à réduire le gaspillage de l’eau, de nourriture, d’électricité, pour éviter de jeter des déchets dans la nature, pour privilégier du matériel réutilisable ou recyclable, sont autant de contributions pour réduire notre empreinte écologique et participer à la préservation des ressources naturelles. Hamidou Garané, pour sa part, a affirmé que des solutions doivent être envisagées à tous les niveaux. Il a, de ce fait, souligné qu’au niveau des Etats, ceux-ci doivent adopter des législations, des politiques qui contribuent à moins de gaspillage aussi bien dans la production que dans la consommation.
Et au niveau collectif, les associations et les ONG ont un grand rôle à jouer dans la sensibilisation des acteurs. Quant aux individus, ils doivent adopter un comportement responsable qui va leur permettre de réduire les gaspillages des ressources naturelles. Et à Karim Samoura, panéliste, de dire que la transformation des aliments peut sauver beaucoup de choses tandis que l’amélioration des systèmes de conservation et de transformation peut aider à réduire le gaspillage et à améliorer notre capacité à faire face à nos besoins alimentaires.
