Dix éléments de l’ex-garde de sécurité présidentielle burkinabè et un religieux ont été mis aux arrêts 24 heures après l’attaque du dépôt d’armes à la sortie Ouest de Ouagadougou dans le village de Yimdi, a confié samedi le commandant Mahamadi Bonkoungou, chef des opérations du centre inter-armées, à la presse.
Après l’attaque vendredi au dépôt d’armes qui a fait un blessé du côté des hommes de garde, "un dispositif a été mis en place pour renforcer la sécurité du site et mener des recherches et des poursuites contre les auteurs", a indiqué le commandant Bonkoungou.
La mise en place de ce dispositif a permis "l’arrestation de onze personnes", s’est-il réjoui.
Selon lui ces arrestations ont été "menées sans résistance", ajoutant que "l’intention de ces éléments était de nuire aux installations militaires".
Vendredi une dizaine de personnes ont attaqué le dépôt d’armes de Yimdi, un ex-camp de l’ex-garde de sécurité présidentielle et ont pu "emporter quelques kalachnikovs dont certains ont été récupérés par la gendarmerie et l’armée de terre qui ratissent la zone", a laissé entendre le commandant Mahamadi Bonkougou.
Parmi les hommes arrêtés, figurent des éléments de l’ex-garde de sécurité présidentielle qui ont refusé de rejoindre leur lieux d’affectation après le coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015 ainsi que certains de leurs frères d’arme qui étaient déjà dans leurs postes à BOBO (Ouest burkinabè) et à Fada (Est), a dit le commandant Bonkoungou.
Selon le chef des opérations du centre inter-armées, d’autres personnes mêlées dans l’attaque "sont toujours recherchées", invitant la population à la collaboration.
DZO