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La France "n’entend pas renforcer" sa présence militaire au Burkina après des attaques armées à Ouagadougou (Ambassadeur)
Publié le samedi 23 janvier 2016  |  Alerte Info
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© aOuaga.com par A.O
Conseil constitutionnel : le nouvel ambassadeur de France au Burkina reçu en audience
Mercredi 16 octobre 2013. Ouagadougou. Le président du Conseil constitutionnel, Albert Dé Millogo, a reçu en audience le nouvel ambassadeur de France au Burkina, Gilles Thibault. Photo : Gilles Thibault, nouvel ambassadeur de France au Burkina




La France "n’entend pas renforcer" sa présence militaire au Burkina qui a subi le 15 janvier des attaques armées dans le Centre de Ouagadougou, a laissé entendre l’ambassadeur français Gilles Thibault, après une audience avec le président de l’Assemblée nationale Salifou Diallo vendredi à Ouagadougou.

"Le Burkina a des forces de défense et de sécurité de qualité", a affirmé l’ambassadeur Thibault confiant n’avoir pas prévu "renforcer" la présence des soldats français sur le sol burkinabè mais rasure de son "soutien" aux autorités nouvellement élues.

"En revanche, dans des modalités qui restent à définir, on peut s’attendre à l’intensification de la coopération entre la France et le Burkina qui est déjà de très loin la plus importante pour aider le pays dans tous les domaines", a-t-il poursuivi.

Selon l’ambassadeur Gilles Thibault, les soldats français qui sont présents "sont prêts à aider" le Burkina en cas de besoin et "à intervenir dans le reste de la zone sahélienne qui est l’objet de mêmes menaces".

Par ailleurs, M. Thibault qui a été reçu par le premier responsable de l’organe législatif burkinabè, dit attendre de l’institution "des lois qui permettent au Burkina de répondre aux mieux aux défis qui se présentent à lui".

A la suite de l’attaque combinée du restaurant Cappuccino, du Splendid et Yibi hôtel, dans le Centre de Ouagadougou, l’armée burkinabè aidée par des soldats français et américains ont "neutralisé" samedi vers 09H00 (GMT et locale), trois individus armés, arrivés vendredi aux environs de 20H00 GMT à bord de deux véhicules.

Ces hommes armés s’étaient retranchés au sein du luxueux Splendid hôtel après avoir tiré à l’aveuglette sur des riverains en face dans le restaurant "Cappuccino".

Dans le cadre de la "coopération judiciaire entre les pays, onze policiers, cinq gendarmes français et cinq éléments du FBI (police d’investigation américaine) sont présents à Ouagadougou" pour aider le Burkina à investiguer sur cette attaque qui a fait officiellement 30 morts et 71 blessés, avait confié le ministre de la Sécurité Simon Compaoré.

DZO
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