En début d’après-midi de ce mercredi 20 janvier 2016, un incendie s’est déclenché à Ouagadougou, plus précisément au quartier Kalgondin, à quelques encablures du marché Toéssé-Yaar, côté sud de l’aéroport. Cet incident aurait été causé par l’explosion d’une bouteille de gaz dont se servait un soudeur en pleine réparation d’un camion de marchandises.
A notre arrivée sur le lieu du désastre, le constat est désolant, avec des camions en flammes. Selon les informations que nous avons collectées sur place, cet incident aurait été provoqué par une explosion d’une bouteille de gaz. Aux dires d’un témoin de la scène, ce serait en pleine séance de travail de soudure que la détonation a eu lieu, ce qui a conduit à l’embrasement de camions parqués dans cet atelier de soudure à ciel ouvert. Les soldats du feu, ainsi qu’un détachement de la gendarmerie, étaient déjà sur les lieux pour circonscrire les dégâts.
Après environ deux heures d’intervention ayant permis de maitriser le feu, les sapeurs-pompiers, par la voix du capitaine Rasmané Ouango, commandant de la première compagnie de la brigade des sapeurs-pompiers, déclare en ce qui concerne les dégâts : « après le passage du feu, on dénombre trois camions de marchandises brûlés et un camion servant de remorque. A côté de cela, il y a une personne qui a été blessée et évacuée vers l’hôpital national Blaise Compaoré ».
A propos des camions (40 tonnes), deux d’entre eux étaient chargés de céréales (sésame plus précisément) et devraient prendre la route du Ghana. Ceux-ci sont entièrement détruits. Informée de la situation, le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou, Maïza Sérémé, a effectué le déplacement en vue d’un constat et en a profité pour apporter son soutien aux propriétaires des camions présents. Ces derniers, désemparés par cette situation, n’ont pas voulu s’exprimer.
Toutefois, une enquête sera ouverte à cet effet, pour déterminer les circonstances précises de cet incident. Quand nous quittions les lieux, les dispositions étaient en train d’être prises en vue de procéder au constat par les forces de l’ordre.
Guy Serge Aka