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© AFP par Sia Kambou
Burkina Faso : les soldats burkinabè prennent d`assaut les casernes militaires de l`ex-RSP Mardi 29 Septembre 2015. Ouagadougou. Des soldats burkinabè en position près de la caserne de l`ex-Régiment de la sécurité présidentielle (RSP) |
Ouagadougou - L’attaque d’un dépôt d’armes à une quinzaine de Km à l’ouest de Ouagadougou, au petit matin de ce vendredi, a été attribuée à des militaires putschistes, proches de l’ancien président Blaise Compaoré.
«Dans la nuit du 21 au 22 janvier 2016 aux environs de 3h du matin, une tentative d’incursion n’ayant fait aucune victime a eu lieu au niveau du magasin d’armement de Yimdi », localité située à une quinzaine de Km, à l’ouest de Ouagadougou, a écrit l’armée dans un communiqué.
«Les auteurs de cette tentative ont été identifiés comme étant des éléments récalcitrants de l’ex-RSP. Le site est sous contrôle des Forces armées nationales et le dispositif de surveillance a été renforcé », a-t-elle ajouté.
L’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP) est l’ancienne garde prétorienne de l’ancien président Blaise Compaoré, évincé par une révolte populaire en octobre 2014.
Après un putsch manqué perpétré par l’ex-RSP, le 16 septembre dernier, à quelques jours des élections générales, cette unité d’élite alors forte de 1300 hommes a été dissoute par les autorités de la transition.
Le gouvernement de la transition avait indiqué que la plupart de ces militaires ont été réaffectés dans d’autres garnisons, alors qu’une trentaine était restée introuvable.
Le général Gilbert Diendéré, cerveau du putsch et ancien bras droit de Compaoré, ainsi que le général Djibrill Bassolé, ex-chef de la diplomatie de Blaise Compaoré, ainsi que plusieurs autres militaires de rang ont été incarcérés dans une prison militaire à Ouagadougou, dans le cadre de cette affaire.
Une tentative d’évasion de ces détenus généraux Djibrill Bassolé avait été déjouée en fin décembre, rappelle-t-on.
Agence d’Information du Burkina
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