Le 20 janvier 2016, le corps non encore identifié d’un homme d’une cinquantaine d’annés a été découvert près du complexe scolaire Dayangninwendé au village de Nioko I, dans la commune rurale de Saaba.
Dans un dépôt d’ordures, une poubelle à ciel ouvert sur un terrain vide, un corps gisait en partie calciné. C’est avec indignation et incompréhension que la population de cette localité et en particulier les élèves du complexe scolaire Dayangninwendé ont fait la découverte macabre dans l’après-midi du mercredi. Sur les lieux, la police scientifique était déjà présente aux environs de 14h. Selon le président du Comité villageois pour le développement (CVD) Athanase Ilboudo, c’est aux environs de 13h qu’il a été alerté par le secrétaire général de la délégation spéciale sur une découverte macabre. Cruelle découverte que celle du corps d’un homme enveloppé et passé au feu. Selon le commissaire de police de la commune rurale de Saaba, Rasmané Ouédraogo, c’est autour de 13h 10 mn qu’il a été informé de la découverte macabre. « C’est autour de 13h 10, aux environs, que nous avons été alertés par la population de la présence d’un individu sans vie et même calciné. Nous sommes venus avec l’équipe d’intervention composée de la BAC et la CRS. Nous avons effectivement constaté les faits. Nous avons fait appel à la police scientifique pour constater les faits. Nous avons rendu compte au procureur, à la hiérarchie et le travail se poursuit », a-t-il déclaré. Effectivement la police scientifique était déjà à l’œuvre. Le constat qui s’établit est que c’est le corps en partie calciné d’un individu habillé en basin de couleur violette et enveloppé en plein centre d’une poubelle. Et le commissaire de préciser que l’individu est un homme de la cinquantaine. « C’est un homme de sexe masculin. Comme il était enveloppé on ne pouvait pas le savoir. Mais quand il a été dévisagé nous avons su que c’est un homme apparemment adulte. On peut estimer l’âge à au-delà de la cinquantaine. Il a la barbe blanche et la chevelure grisonnante », a-t-il indiqué. Au regard de l’état du corps, le commissaire de police, Rasmané Ouédraogo a fait remonter la mort à environ 3 jours. «Apparemment la mort semble dater de plus de 3 jours. Le corps est en état de décomposition avancée », a-t-il expliqué. Et selon cet officier de police judiciaire, les investigations sont en cours pour déceler des pistes pouvant éclairer davantage. «Concrètement ce sont des investigations, des enquêtes et toucher toutes les personnes nécessaires pouvant nous donner des informations utiles et ensemble, nous espérons que les auteurs seront retrouvés », a espéré le commissaire de police Rasmané Ouédraogo. Tout comme les circonstances du meurtres et les auteurs de l’acte odieux demeure un mystère et boule de gomme, l’identité de la victime reste inconnue. La population appelée à découvrir le corps pour contribuer au travail d’identification n’a pas été en mesure de donner des informations selon le premier constat du commissaire de plolice Rasmané Ouédraogo. «Nous avons invité la population à s’approcher et à s’enquérir mais aucune personne n’a été en mesure de nous situer sur une quelconque connaissance de la victime », a-t-il relevé. Non loin du lieu de la découverte macabre, des éléments de la sécurité ont été aperçus dans une résidence. Cette présence policière serait-elle en relation avec la situation ? Aucune information n’a filtré. Sous le choc la population mobilisée sur les lieux laissait entendre qu’elle collaborerait pour donner toute information à même de mettre la main sur l’auteur du forfait1
SRP