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© aOuaga.com par G.S
Fait divers : un blessé grave dans une explosion dans un garage Mercredi 20 janvier 2016. Ouagadougou. Une explosion d`un réservoir de camion-citerne dans un garage a fait un blessé grave et provoqué un incendie contre lequel se sont mobilisés les sapeurs-pompiers |
Dans l’après-midi du mercredi 20 janvier 2016 au quartier Kalgodin de Ouagadougou, une détonation s’est produite aux alentours d’une infrastructure marchande. Moins d’une semaine après l’attaque terroriste dont le bilan se chiffre pour le moment à 33 personnes tuées et à 71 blessés, c’est toujours la psychose au sein des populations. Cette explosion a été suivie d’un incendie tout aussi déplorable qui a détruit quatre camions de transport de marchandises.
Les lieux du sinistre ont vite été quadrillés par des élements des forces de défense et de sécurité à notre arrivée. Un d’eux nous demande notre carte de presse avant que nous puissions avoir accès à la scène. Après avoir montré patte blanche, nous sommes accueillis par quatre camions toujours fumants, que les soldats du feu continuent de mitrailler d’eau dans l’optique d’éteindre la moindre flamme. Face à cette scène, trois à six propriétaires desdits véhicules observent. Parmi eux, Karim Kogo, représentant la Commission fret de l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF), s’exprime à nos micros. « Nous avons été dépêchés par notre président national Issoufou Maïga, pour constater les faits. Nous sommes arrivés trouver quatre véhicules en feu et, après renseignements, il ressort que deux contiennent du sésame, 40 tonnes/camion, et que les quatre autres sont vides », a-t-il expliqué. Et de poursuivre : «C’est suite à une soudure qu’il y a eu une explosion, ce qui a provoqué ce que nous voyons. C’est tout ce que je sais de cette situation». Karim Kogo nous informera par la suite que le soudeur a été blessé et évacué à l’hôpital national Blaise Compaoré.
A 15h45, nous assistons à l’arrivée de Madame le Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou. Maïza Sérémé, en compagnie d’agents de sécurité, ont visité les lieux. Auprès du capitaine Wango Rasmané, commandant de la première compagnie de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, le procureur du Faso s’est imprégné de la situation et n’a pas manqué de féliciter les soldats du feu d’avoir maîtrisé les flammes.
Les propos de Karim Kogo sont confirmés par le capitaine Wango, même si ce dernier affirme : « Nous ne pouvons pas nous prononcer sur la cause exacte de l’incendie ; c’est à la suite d’une enquête que l’on pourra dire ce qui s’est passé ». Wango Rasmané non plus n’a dit mot du pronostic vital du blessé, ne l’ayant pas vu lors de son évacuation. A l’écouter, près de deux heures ont été nécessaires pour venir à bout du feu.
Aboubacar Dermé (Stagiaire)
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