Si trois terroristes ont été abattus dans la nuit de vendredi à samedi dernier à l’issue des attaques contre le Splendid Hôtel et le restaurant-bar Le Capuccino, trois autres courraient toujours… On ne l’a appris qu’hier par la voix du Premier ministre français Manuel Valls.
La presse burkinabè fait part de son étonnement ce matin, à l’instar de Fasozine : « L’homme de la rue, mais aussi les gouvernements français et burkinabè, sont plus que jamais unis autour des attentats. Sauf que Paris et Ouagadougou ne se réfèrent pas toujours aux mêmes chiffres. Ainsi hier, c’est Manuel Valls, le Premier ministre français, qui déclare que les assaillants seraient au nombre de " six ", dont trois tués. Et non pas trois personnes, comme le soutiennent jusque-là les autorités burkinabè. En tout état de cause, pointe Fasozine, cette guéguerre de chiffres, qui semble mal cacher une concurrence diplomatique et médiatique, rajoute une couche de confusion dans la gestion d’un drame qui continue de choquer à travers le monde. »
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