L’unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale (USIGN) a été au cœur des attaques terroristes survenues à Ouagadougou vendredi soir. Avec les forces spéciales françaises et américaines, cette unité d’élite de l’armée burkinabè, composée d’environ 200 hommes, a mis fin, samedi à l’aube, à l’épopée sanglante des jihadistes qui ont tué une trentaine de personnes au Cappuccino et au Splendid hôtel.
Membre de l’USIGN, Ahmed* a participé à la traque et à la neutralisation des trois terroristes identifiés par les enquêteurs comme les auteurs de l’attentat. Vendredi soir, il est chez lui lorsque les premiers coups de feu retentissent sur l’avenue Kwame N’Krumah, un peu après 19h. Prévenu quelques minutes plus tard par téléphone par ses collègues, il se précipite à sa caserne. « En chemin, j’ai reçu l’appel d’un gendarme dont le frère, qui était au Splendid hôtel, lui faisait état de nombreux tirs dans la rue ». Au QG de l’USIGN, tout le monde comprend rapidement qu’il s’agit d’une attaque terroriste.
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