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© AFP par ISSOUF SANOGO
Attaque au Burkina Faso: visite de soutien du président béninois Lundi 18 Janvier 2016. Ouagadougou. Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré et son homologue béninois Boni Yayi se sont rendus devant le restaurant et l`hôtel attaqués vendredi soir par des jihadistes dans le centre de Ouagadougou. |
Après le grand émoi suscité par les attentats terroristes qui ont frappé la capitale burkinabè en plein cœur, l’heure est désormais à la recherche des auteurs et des mobiles du crime. Les hypothèses fusent de partout, chacun y va de son expertise, mais aussi de ses sources d’information.
L’homme de la rue, mais aussi les gouvernements français et burkinabè, plus que jamais unis autour des attentats. Sauf que Paris et Ouagadougou ne se réfèrent pas toujours aux mêmes chiffres.
Ainsi sur l’identité et le sexe des assaillants, l’ambassadeur de France à Ouagadougou niait catégoriquement la présence de femmes parmi les membres du commando, alors que le ministre burkinabè en charge de la Sécurité continuait de distiller qu’une main féminine serait parmi les assaillants du restaurant-café le Capuccino.
Ce mardi, c’est Manuel Valls, le Premier ministre français, qui déclare que les assaillants seraient au nombre de «six», dont trois tués. Et non pas trois personnes, comme le soutiennent jusque-là les autorités burkinabè.
En tout état de cause, cette guéguerre de chiffres, qui semble mal cacher une concurrence diplomatique et médiatique, rajoute une couche de confusion dans la gestion d’un drame qui continue de choquer à travers le monde…
Bark Biiga
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