Ouagadougou - Le Syndicat autonome des agents du Trésor du Burkina, à l’issue d’un conseil ordinaire hier samedi, a condamné « sans réserve le rétrécissement des libertés démocratiques dans l’administration publique en général et au Trésor public en particulier », a constaté un journaliste de l’AIB.
« La liberté syndicale n’est pas une réalité à la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique (DGTCP) », a martelé le secrétaire général du Syndicat autonome des agents du Trésor du Burkina (SATB), Séini Koanda, à la fin d’un conseil ordinaire de 48 heures.
Il en veut pour preuve qu’« au moment où nous préparions ce conseil, nos participants dans les sections locales avaient toutes les difficultés pour avoir leur autorisation d’absence ».
Ce qui dénote selon M. Koanda, de « la justesse » du thème débattu à savoir :« Ouverture des espaces de liberté et amélioration des conditions de vie et de travail des agents du Trésor public dans un contexte social de cherté de la vie ».
Séini Koanda a indiqué que les deux jours de travaux ont permis au syndicat de définir sa plateforme, ses orientations et de renforcer ses stratégies revendicatives.
La quarantaine de points de la plateforme revendicative du SATB se résume en une meilleure administration des services, une amélioration des conditions de vie et de travail des agents, la relecture de certains textes du « système de motivation » et le respect des libertés démocratiques et syndicales.
En juillet 2011, des agents du Trésor public s’étaient affrontés par medias opposés à travers des tribunes relatant diversement en fonction du groupe, les missions de la DGTCP et les conditions de vie et de travail de ses agents.
Le 26 janvier 2007, le SATB a observé une grève de 24 heures sur toute l’étendue du territoire burkinabè pour exiger entre autres, la mise en place d’une commission paritaire de relecture des textes du système de motivation et la suppression du système dit de stimulation.
