L’atelier national sur les réformes en matière de rationalisation du circuit de la dépense, qui a réuni les responsables des structures centrales et déconcentrées du Ministère de l’économie et des finances, ceux des institutions et autres ministères, les 6 et 7 juin 2013 à Ouagadougou, a pris fin, ce vendredi 7 juin 2013. Des recommandations ont été formulées, en vue de rendre plus performante, la gestion de la dépense publique.
Après 48 heures de rencontre d’échange pour analyser les résultats des études menées sur les réformes de la rationalisation continue du circuit de la dépense publique, les acteurs des finances ont envisagé des actions concrètes qui vont permettre un meilleur traitement des dossiers de la dépense. Ces réformes répondront aux exigences d’efficacité et de célérité par la réduction des délais de paiement, dans l’exécution de la dépense. Elles permettront également, de disposer d’une administration financière plus moderne et de réaliser des économies, à travers la réduction de l’utilisation de consommables. C’est la raison pour laquelle le ministre de l’économie et des finances, Lucien Marie Noël Bembamba, a signifié que les avantages maîtrisés des technologies de l’information et de la communication constituent des opportunités, pour aller vers une réduction plus poussée des délais de traitement des dossiers. ‘’La mise en place d’un dispositif d’alerte pour corriger, en temps réel, les entraves à une circulation fluide et à un traitement diligent des dossiers, participerait à l’amélioration du dialogue entre acteurs’’, a-t-il ajouté. Par ailleurs, convaincu de la nécessité de redéfinir les rôles et les responsabilités des acteurs, quatre recommandations et une résolution ont été préconisées. Il s’agit de renforcer le contrôle interne et celui a posteriori, dans l’exécution de la dépense publique, d’étendre le Réseau informatique national (RESINA) sur l’ensemble du territoire et de stabiliser les réseaux informatique et énergétique. La mise en œuvre des plans de formation et de communication sur les réformes en matière de rationalisation du circuit de la dépense publique ont été aussi sollicitées. La dernière recommandation porte sur la mise en place d’une autorité de certification pour l’administration publique et la prise des mesures incitatives dont l’objectif est d’encourager le secteur privé à fournir ce type de service. Quant à la résolution, les participants se sont engagés à mettre en œuvre les conclusions issues de l’atelier. Le directeur général du Budget, Amadou Sangaré, a pour sa part, affirmé que les attentes ont été largement comblées parce que, selon lui, cet atelier a permis à tous les acteurs d’avoir un projet de plan d’action qui sera soumis au ministre en charge des finances pour examen en conseils des ministres.