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Burkina : le ministre Bassolé s’exprimera vendredi à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies
Publié le mardi 25 septembre 2012   |  AIB


Djibril
© Autre presse
Djibril Bassolé, chef de la diplomatie Burkinabè
Ministre burkinabè des Affaires étrangères.


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Ouagadougou - Le ministre burkinabè des Affaires étrangères Djibrill Bassolé s’exprimera vendredi 28 septembre prochain à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies qui s’est ouverte mardi à New York.

L’Assemblée générale annuelle des Nations unies s’est ouverte mardi à 10H30 TU heure de New York, (14h30 à Ouagadougou).

Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon s’est inquiété du manque d’attention de la communauté internationale sur la situation au Sahel notamment au Mali où des milliers de personnes ont fui ce pays sahélien d’Afrique de l’Ouest dont les deux tiers sont occupés par des groupes islamistes alliés à Al qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Devant quelque 120 dirigeants du monde, le ministre Bassolé devrait réitérer dans son discours vendredi, l’engagement "toujours soutenu" du Burkina Faso à œuvrer pour la paix et la stabilité dans le monde.

Il devrait à cette occasion, redire la disponibilité du Burkina Faso à prendre une part active dans la résolution de la crise au Mali, pays avec lequel le Burkina Faso partage plus de 1200 km de frontière.

"Pour ce qui concerne le Mali, l’approche globale devrait être l’ouverture de dialogue pour trouver une solution négociée avec les groupes armés qui le souhaitent, sinon pour le reste le Burkina Faso s’engage auprès de la communauté internationale a apporté tout soutien pour mettre fin aux exactions des groupes extrémistes et préserver l’intégrité territoriale du Mali qui est non négociable", devrait déclarer M. Bassolé à la tribune des Nations unies.

M. Bassolé devrait également revenir sur les performances du Burkina Faso en matière sociale et économique ainsi que les efforts du président Blaise Compaoré dans la stabilisation de la sous-région, notamment en Côte d’Ivoire, au Togo, en Guinée et la médiation en cours au Mali.

Le président par intérim du Mali, Diouncouda Traoré a officiellement demandé au secrétaire général des Nations unies, d’adopter une résolution en vertu de l’article 7 de la Charte des Nations unies afin d’autoriser l’intervention de troupes africaines pour mettre fin à l’occupation du nord du pays par les groupes islamistes et terroristes.

Cette demande a été formulée au lendemain d’un accord entre Bamako et la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) autorisant l’envoi de troupes d’Afrique de l’Ouest au Mali avec Bamako comme quartier général du commandement de la Mission de la CEDEAO au Mali (MICEMA).

C’est la présidente brésilienne Dilma Roussef qui a été la première dirigeante du monde à ouvrir la série d’allocutions devant l’Assemblée générale des Nations unies.

Le président américain Barack Obama ainsi que son homologue français François Hollande se sont également exprimés ce mardi.

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