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Crise malienne : Compaoré propose un plan de discussion en quatre points
Publié le samedi 8 juin 2013   |  Agence de Presse Africaine


Crise
© aOuaga.com par A.O
Crise Malienne : Ouverture des négociations entre Bamako et groupes touareg
Samedi 08 juin 2013. Ouagadougou. Les négociations entre le pouvoir malien et les rebelles touareg qui occupent Kidal, dans le nord-est du Mali, se sont ouvertes sous l’égide de la médiation burkinabè.


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Ouagadougou (Burkina Faso) - Le médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, propose aux protagonistes de la crise malienne, présents à Ouagadougou pour des négociations, un plan de discussion axé sur quatre points essentiels, a appris APA, samedi à l’ouverture des pourparlers inter maliens.

Après le rendez-vous manqué d’hier vendredi, c’est finalement ce samedi qu’ont débuté les négociations officielles avec d’une part, la coordination des groupes armés du Nord-Mali, notamment, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et d’autre part, le gouvernement malien.

A l’ouverture des travaux, Blaise Compaoré a suggéré que la négociation s’articule sur, premièrement, « la cessation des hostilités qui créera les conditions de sécurité indispensables à la tenue d’élections libres et transparentes tout en favorisant le retour des réfugiés et des personnes déplacées ».

Le deuxième point pour lui concerne le redéploiement de l’administration générale, des services sociaux de base, des forces de défense et de sécurité au Nord du Mali et en particulier à Kidal selon des modalités pacifiques qui seront à négocier.

Le médiateur propose également de négocier la création de mécanismes de suivi et d’évaluation comme mesure d’accompagnement composé des pays et organisations partenaires techniques et financiers du Mali.

Enfin, le quatrième point suggéré par le président Compaoré, porte sur « la poursuite des pourparlers de paix après l’élection présidentielle en vue de l’établissement d’une paix définitive et d’un développement durable et inclusif dans le nord du Mali ».

Il a souhaité que « les discussions se déroulent dans un esprit cordial et fraternel en mesurant à sa juste valeur les aspirations légitimes de développement et les besoins urgents de sécurité du peuple malien et de l’ensemble des pays de notre sous-région ».

A la cérémonie d’ouverture des négociations officielles, Blaise Compaoré a d’abord souhaité la bienvenue à Ouagadougou aux membres des deux délégations maliennes, les représentants spéciaux de la CEDEAO, de l’Union africaine, de l’Union européenne et des Nations unies.

Pour lui le cadre des négociations directes a pour objectif de « trouver une solution durable à la grave crise qui secoue en ce moment le pays frère qu’est le Mali ».

Il a, par ailleurs, félicité les deux délégations maliennes pour leur engagement à poursuivre les pourparlers de paix dont l’un des points culminants a été la rencontre du 4 décembre 2012 de Ouagadougou, qui a posé les bases du dialogue entre les frères maliens.

De son côté, le représentant de la délégation du gouvernement Malien, le conseiller spécial du président malien, chargé d’engager des contacts avec les groupes armés, Tiébélé Dramé, a salué la mobilisation de la communauté internationale autour du Mali.

M. Dramé a souhaité que les discussions de Ouagadougou soient franches afin de permettre au Mali de retrouver son intégrité territoriale et la paix.

Pour sa part, le représentant des groupes armés, Mamadou Djéri Maïga a laissé entendre que le MNLA et le Haut conseil de l’Azawad (HCA) ont constamment privilégié la voie du dialogue.

Pour lui, la présente rencontre de Ouagadougou suscite beaucoup d’espoir.

Le médiateur de la CEDEAO, a annoncé qu’il préfère recevoir séparément les différentes parties avant de les recevoir ensemble plus tard, probablement dimanche ou lundi.

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