Des civils font partie des dizaines de personnes torturées, tuées et victimes de « disparitions », notamment en détention, depuis le lancement de l’intervention militaire française au Mali il y a cinq mois, affirme Amnesty International dans une nouvelle synthèse rendue publique ce vendredi 7 juin.
« Le bilan des forces de sécurité maliennes en ce qui concerne les droits humains depuis janvier est tout simplement déplorable, a déclaré Gaëtan Mootoo, chercheur à Amnesty International et membre de la mission actuellement sur place. Elles continuent à porter atteinte à ces droits sans sembler craindre d’avoir à rendre des comptes. »