Le mess en visite chez le file de l’opposition : Bénéficier de la participation de l’opposition aux états généraux de l’enseignement supérieur #aOuaga

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Le mess en visite chez le file de l’opposition : Bénéficier de la participation de l’opposition aux états généraux de l’enseignement supérieur

Publié le samedi 8 juin 2013 | Le Quotidien

© aOuaga.com par Aristide Ouedraogo
Kamboinssin : Pose de la première pierre du Laboratoire Bio
Mardi 13 novembre 2012. Burkina. Pose de la première pierre du Laboratoire Bio à Kamboinssin en présence de M. Moussa Ouattara, ministre de l’Enseignement secondaires supérieurs et de M. Esaïe Konaté, ministre de la recherche Scientifique et de l`innovation Photo : M. Moussa Ouattara, ministre de l’Enseignement secondaires supérieurs

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Le ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Moussa Ouattara, à la tête d’une délégation, était chez le chef de file de l’opposition le mercredi 5 juin 2013. L’objectif de cette visite était de solliciter la participation de l’opposition aux débats sur les états généraux de l’Enseignement supérieur afin de trouver des solutions nécessaires pour relever les défis qui se présentent à l’enseignement au Burkina.
«La question des Enseignements supérieur et secondaire est très importante parce qu’il s’agit de préparer des hommes et des femmes de demain».

Alors, pour trouver des solutions idoines afin de relever les défis qui se présentent aux enseignements secondaire et supérieur au Burkina, le ministre des Enseignements secondaire et supérieur a effectué une visite chez le chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré, le mercredi 5 juin 2013. Selon le ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Moussa Ouattara, l’objectif de cette rencontre est d’abord de renouveler ses félicitations au chef de file de l’opposition et, par la même occasion de s’entretenir avec lui sur la préparation des Etats généraux de l’Enseignement supérieur. « Nous sommes d’abord venus présenter nos félicitations au chef de file de l’opposition parce que depuis son installation, on avait pas eu l’occasion de se parler.

En tant qu’institution qui participe à la démocratie, il était important que nous profitions de cette occasion pour lui renouveler nos félicitations. En second lieu, nous sommes venus l’entretenir de la préparation des Etats généraux de l’enseignement supérieur et demander à ce qu’il accepte la participation de l’opposition politique aux débats. Et comme nous avons 5 commissions dans les Etats généraux, nous demandons à l’opposition de désigner six personnes qui participeront aux débats. Nous avons eu l’occasion de lui faire un bref aperçu du mode d’élaboration des documents sur les Etats généraux. Et, naturellement, nous sommes satisfaits de tous les conseils et des commentaires qui ont déjà été faits. Ce qui augure que, quand l’opposition viendra participer, le débat sera pluriel nous permettant ainsi, de restaurer l’enseignement supérieur au Burkina Faso » a-t-il dit. Le chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré, a remercié le MESS pour lui avoir adressé une invitation à prendre part aux Etats généraux de l’enseignement supérieur prévu pour les 13, 14 et 15 juin prochain. « L’enseignement supérieur dans notre pays est une composante importante et essentielle de la formation des élites de demain. C’est aussi un enseignement qui connait un certain nombre de difficultés dont, les manifestations des étudiants et bien d’autres. Tout cela concourt à nous convaincre de l’utilité pour nous, en tant qu’opposants, d’apporter notre contribution à ces débats qui auront lieu. De manière constructive, nous avons souhaité, comme le ministre des Enseignements secondaire et supérieur l’avait si bien dit, que ces Etats généraux aillent au fond des questions et que surtout les recommandations qui sortiront soient vraiment prises au sérieux par le gouvernement et qu’elles soient appliquées. En tant qu’opposition, c’est de notre devoir républicain d’apporter, par nos critiques constructives, des propositions, notre contribution à la résolution des problèmes que traverse l’enseignement supérieur au Burkina », a-t-il indiqué.

Par Renathe S.Z BAMBARA
(Stagiaire)

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