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Hadj 2015 : le Comité de suivi en appelle à plus de responsabilité
Publié le mardi 19 janvier 2016  |  Le Quotidien
Hadj
© aOuaga.com par Séni Dabo
Hadj 2015 : 2 330 000 F CFA à débourser par chaque pèlerin burkinabè
Samedi 4 juillet 2015. Ouagadougou. Le Comité national de suivi du pèlerinage à La Mecque a animé une conférence de presse pour annoncer le coût du hadj de cette année qui s`élève, tous frais compris, à 2 330 000 F CFA. Photo : Cheick Omar Boni, président du comité




Le Comité d’organisation du Hadj 2015 a rencontré les hommes de médias, le vendredi 15 janvier 2016, à Ouagadougou, dans la soirée. L’objectif de cette rencontre s’inscrivait dans une dynamique de cri de cœur que le Comité a voulu lancer à l’endroit de ceux qu’il qualifie de l’ avoir injurié à travers une radio de la place et en même temps interpeller les nouvelles autorités afin qu’elles puissent prendre les mesures nécessaires pour éviter des dérapages.
Il était exactement 15h00, quand une délégation du Comité d’organisation du hadj 2015 avec à sa tête le président du Comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque, a fait son entrée dans la salle, où la presse avait été conviée, le vendredi 15 janvier 2016, à Ouagadougou. Le sujet qui était à l’ordre du jour nécessitait que le Comité d’organisation se déchausse pour faire part aux journalistes la situation qui prévalait au sein du Comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque en 2015. Mais avant, le président du comité de suivi du pèlerinage à la Mecque, Cheick Oumar Boni, a tenu à présenter ses vœux de nouvel an aux journalistes avant de rentrer dans le vif du sujet. Et d’ajouter qu’il ne fait pas de conférence de presse, car le contexte est particulier a-t-il rétorqué. Ce contexte particulier, Cheick Oumar Boni a dit faire allusion aux nouvelles autorités qui ne sont mêmes pas encore installées. Pour cette rencontre, le Comité d’organisation dit appeler les hommes de médias, afin qu’ils puissent avoir des informations claires, par rapport à des informations qui circulent dans les médias. « La liberté d’expression est un droit pour tous, les gens ont la liberté de dire ce qu’ils pensent et il y a des organes qui ont été mis en place pour encadrer cette liberté », a-t-il indiqué. Cheick Oumar Boni a affirmé ne pas répondre à la déclaration qui a été faite dans les médias. Selon lui, dans la matinée du vendredi 15 janvier 2016, sur une radio de la place, des gens ont appelé, citer des noms de quelques personnes, les insulter et dire des choses qui ne sont pas vraies. Et quand on en arrive à ce stade, c’est qu’il y a un danger quelque part, a-t-il poursuivi. Pour lui, cette situation interpelle plus d’un et c’est la raison pour laquelle le comité de suivi du Hadj a voulu réagir, en attendant d’interpeller les autorités de s’en saisir de l’affaire avant qu’il ne soit trop tard. Selon ce Comité, le hadj 2015 s’est déroulé dans des conditions que tout le monde connait. Le rapport du hadj est prêt et qu’il comptait convier la presse pour une conférence le lendemain. Le Comité dit vouloir faire le point aux nouvelles autorités avant de communiquer sur le rapport. Le Comité par la voix de Cheick Oumar Boni a affirmé avoir joué la carte de la transparence dans la gestion du Comité et s’est dit prêt pour un audit. « On est très inquiet par la tournure des évènements et nous voulons que cela cesse. C’est l’occasion pour moi d’interpeller les autorités de ne pas laisser les gens s’insulter par des médias interposés, nous courons des risques ». Avant de conclure que le comité est soumis à un audit. «Si vous gérer un fonds public, vous devriez être prêts pour un audit. Nous n’avons aucun problème avec les audits, mais nous souhaitons que chacun reste dans son rôle. Les agences de voyages recrutent les pèlerins, les convoient et les amènent à la Mecque et le Comité de suivi fait l’encadrement. Que chacun fasse son travail1
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