Ouagadougou - Le président béninois Yayi Boni a exprimé lundi sa solidarité au Burkina Faso qui a subi le week-end écoulé, une série d’attaques terroristes ayant causé la mort d’une trentaine de personnes issues de 18 nationalités.
« Je suis venu au nom de mes chers collègues et en ma qualité de cette personne ressource qui avait été choisie dans le cadre de la gestion de la Transition, transmettre la solidarité de nos peuples et de toute la sous-région au président (Roch Kaboré) et également nos encouragement», a déclaré M. Boni, peu après son atterrissage à 10h52mn à l’aéroport internationale de Ouagadougou.
Accueilli à sa décente d’avion par le président Roch Marc Christian Kaboré, le président du béninois a ajouté qu’après les attaques de Bamako au Mali et de Ouagadougou au Burkina, tout le monde a pris conscience sur la nécessité d’agir.
« C’est toute une sous -région qui est attaquée et nous n’allons pas croiser les bras, nous allons agir et riposté. Nous aurons l’occasion d’ouvrir le débat à une session extraordinaire (de la CEDEAO) pour passer directement aux actions», a-t-indiqué.
Selon Yayi Boni, l’ennemi est en train de changer de stratégie et la question doit être remise à l’ordre du jour au niveau du Conseil de sécurité et par la suite lancer un appel pour une concertation internationale.
En rappel, le restaurant Cappucino et les hôtels Splendid et Yibi, situés au cœur de la capitale burkinabè, ont été vendredi soir, le théâtre d’une attaque terroriste, ayant occasionné la mort d’au moins 29 personnes issues de 18 nationalités, celle de trois assaillants et la blessure d’une cinquantaine de personnes.
Un peu plutôt dans l’après-midi, une attaque à la roquette orchestrée par une vingtaine d’assaillants à Tin-Akoff (Nord), a provoqué la mort d’un gendarme et d’un civil.
Et au petit matin du vendredi, Arthur Eliot Keneth (82ans) et son épouse Josephine (84 ans), des humanitaires australiens installés à Djibo (Nord) depuis 44 ans, ont été enlevés par des terroristes.
Agence d’Information du Burkina