Antirétroviraux: le RAME veut lever les obstacles

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Publié le lundi 18 janvier 2016 | Sidwaya

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SIDA/ Un smartphone pour diagnostiquer le mal - Autre presse

Le Réseau accès aux médicaments essentiels (RAME) organise, les 14 et 15 janvier 2016 à Ouagadougou, une rencontre portant sur les difficultés d’accès des personnes vivant avec le VIH/SIDA aux services de santé.

Les personnes vivant avec le VIH/SIDA font face à un certain nombre de difficultés dont le coût de réalisation des examens biologiques, l’insuffisance de la décentralisation du traitement anti retro viral ect., qui limitent leur accès aux services de soins de santé. Pour lever ces obstacles, le Réseau accès aux médicaments essentiels (RAME) organise, les 14 et 15 janvier 2016 à Ouagadougou, une rencontre d’analyse de ces difficultés. Pour le directeur exécutif du RAME, Simon Kaboré, des initiatives antérieures de plaidoyers avaient permis d’enclencher le processus visant à surmonter ces obstacles. Entre autres acquis, le RAME a cité l’adoption de la gratuité des examens de suivi biologique et la délégation des tâches. Et Simon Kaboré de déplorer le fait que la décentralisation de la prise en charge de l’infection à VIH et le SIDA ne soient pas encore une réalité au niveau des Centres de santé et de promotion sociale (CSPS). «Ces insuffisances limitent sérieusement l’accès financier des PV VIH aux soins», a-t-il ajouté. 48 heures durant, la quarantaine de participants composés d’agents de santé, d’acteurs de la société civile a été invitée à faire l’état des lieux du processus de mise en œuvre de la décentralisation et de la délégation des tâches dans les formations sanitaires, à se pencher sur les avantages et opportunités de la faisabilité de ce processus. «La réussite de cette rencontre contribuera à renforcer l’efficacité de la mise en œuvre des projets et programmes mettant l’accent sur les couches les plus vulnérables», a laissé entendre le directeur exécutif du RAME. Le secrétaire permanant du Conseil national de lutte contre le VIH SIDA et les IST (CNLS/IST), Didier Romuald Bakouan, a salué l’initiative du RAME. Pour lui, malgré les acquis, de nombreux défis restent à relever dans les domaines de la prévention, du traitement et de la prise en charge avec de nouvelles approches communautaires plus adaptées à l’évolution actuelle de la maladie. Un cadre stratégique de lutte contre le SIDA et les IST, 3e du genre couvrant la période 2016-2020 a été élaboré suivant un processus participatif avec l’implication de tous les acteurs. «Ce nouveau cadre stratégique met l’accent sur l’efficacité des interventions et un point spécifique qui est la délégation des tâches en matière de traitement antirétroviral», a-t-il dit.

Djakaridia SIRIBIE