Les députés de la Ve législature ont eu, le mercredi 5 juin 2013 à Ouagadougou, une rencontre d’information et d’échanges avec les responsables des organisations du Système des Nations unies (SNU) au Burkina Faso.
Pour mieux s’imprégner du fonctionnement des organisations du Système des Nations unies (SNU) au Burkina Faso, les députés ont eu des échanges instructifs, le mercredi 5 juin 2013 à Ouagadougou, avec les représentants- résidents desdites organisations onusiennes. Il s’agit du PNUD, de l’OMS, de l’UNICEF et de l’UNFPA. Et c’est le représentant du PNUD au Burkina Faso, Pascal Karorero, qui a présenté la SNU aux parlementaires, au nom des autres responsables des organisations concernées. Selon ses explications, le SNU fonctionne grâce à un coordonnateur-résident, qui a la charge de coordonner l’ensemble des activités opérationnelles, et une équipe-pays constituée de l’ensemble des chefs d’agences. Il intervient dans différents domaines que sont, entre autres, le domaine humanitaire, la santé, le financement des projets, la coopération et la bonne gouvernance. Le programme du SNU se résume en trois actions prioritaires à savoir, la croissance accélérée et durable, le développement du capital humain et l’amélioration de la gouvernance. De façon générale, a précisé le représentant-résident du PNUD, les programmes du SNU reposent sur le Plan-cadre des Nations unies pour l’aide au développement (UNDAF), dont le cycle en cours couvre la période 2011-2015. Ce plan est « la réponse collective du développement du SNU en appui au pays pour la réalisation des priorités nationales ». Dans le cadre de la mise en œuvre de l’UNDAF, et pour ce qui concerne le Burkina Faso, des partenariats ont été établis avec les ministères, les collectivités territoriales et les organisations de la société civile. Ces partenariats visent le renforcement de la mise en œuvre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), initiée par le gouvernement burkinabè. Au « pays des Hommes intègres », a fait remarquer M.Karorero, le SNU a contribué, parmi tant d’autres actions, à l’élaboration du Plan stratégie de développement du parlement (PSDP) sur la période 2004-2014, au renforcement des capacités des élus locaux avec l’élaboration de guides, à la création d’un caucus genre au sein du Parlement, et à la participation de parlementaires à des conférences internationales. L’appui à la formation et au fonctionnement du Réseau burkinabè des parlementaires population et développement (RBPD) n’est pas aussi en reste. A la lumière de ces explications, les échanges se sont focalisés sur le partenariat Assemblée nationale-SNU. A la sortie de la concertation, le coordonnateur-résident du PNUD, Pascal Karorero, s’est félicité du déroulement des échanges, et a souhaité que cette rencontre avec les parlementaires ne soit pas la dernière mais la première. Pour le 2e vice-président de l’Assemblée nationale, Kanidoua Naboho, l’importance de la rencontre autour de l’organisation du SNU au Burkina Faso n’est pas à démontrer. « Nous sommes très satisfaits de cette rencontre et nous pensons que les échanges nous seront bénéfiques», a-t-il opiné.
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