Ouagadougou - La présidente résidente de l’ONG, National Democratic Institute(NDI), Aminata Faye Kasse, a salué jeudi à Ouagadougou, « la volonté du parlement burkinabè de faire évoluer les rapports inéquitables de genre au Burkina Faso », au cours d’un atelier sur la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes(CEDEF) et la proposition de loi sur les violences faites aux femmes.
« Le parlement burkinabè a non seulement le pouvoir mais aussi la volonté de faire évoluer les rapports inéquitables de genre dans le pays » a déclaré La présidente résidente de la National Democratic Institut, Aminata Faye Kasse.
Selon Mme Kasse, le parlement burkinabè l’a prouvé en œuvrant pour l’adoption d’une loi sur les quotas pour réduire les inégalités au niveau de la représentation des hommes et des femmes sur les listes électives.
« Cela témoigne de la volonté politique des responsables du parlement de jouer un rôle efficace sur ces questions », a-t-elle précisé.
Pour la présidente résidente du NDI au Burkina, c’est aussi pour cette raison « qu’ils (les responsables du parlement) ont accueilli favorablement l’offre de partenariat du NDI pour le renforcement des capacités des structures parlementaires en genre et développement ».
Elle a par ailleurs salué la Commission de l’emploi, des affaires sociales et culturelles(CEASC) pour avoir inscrit parmi ses priorités, l’initiative de proposition de loi sur les violences faites aux femmes qui a été introduite au cours de la législature passée.
Le National Democratic Institute Affairs(NDI) est une organisation non gouvernementale créée par les démocrates et des progressistes américains en 1983. Le Burkina Faso bénéficie de l’appui du NDI depuis 2004.
Le NDI intervient actuellement dans 80 pays dans le monde et la présidence du conseil d’administration est assurée par Mme Madeleine Albright, ancienne secrétaire d’Etat aux affaires étrangères sous l’ex président Bill Clinton.