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Burkina : la SFI et Société générale renflouent les caisses des cotonculteurs avec 70M€
Publié le samedi 16 janvier 2016  |  Afrique 7
Burkina
© Autre presse par DR
Burkina : la SFI et Société générale renflouent les caisses des cotonculteurs avec 70M€




La SFI et Société générale reviennent progressivement au Burkina Faso en vue de soutenir le développement du pays. Plusieurs banques internationales viennent d’octroyer une enveloppe globale de 70 millions d’euros (soit 45,9 milliards francs CFA) pour le financement de la campagne cotonnière 2015-2016, a-t-on appris de Jeune Afrique.

La SFI et Société générale veulent relancer la filière coton

La SFI et Société générale ont mis la main à la poche pour donner un coup d’accélérateur à la campagne cotonnière de cette année. Dans un communiqué conjoint diffusé le mardi 12 janvier dernier, la Société financière internationale (SFI) et Société générale (l’une des grandes banques françaises) ont annoncé l’octroi d’un prêt de 70 millions d’euros (45,9 milliards FCFA) à la Sofitex. Cette manne financière permettra au leader des fibres et textiles du Faso de produire 580 000 tonnes en 2016. Ce geste vient en appui à la convention de 80 milliards de F CFA conclus avec les banques burkinabè en décembre 2015.

Loin d’être anodine, cette aide est véritablement la bienvenue pour cette filière qui bat de l’aile depuis près d’une décennie. En effet, les caprices de la pluviométrie et le volte-face de plusieurs centaines de cotonculteurs face au coton transgénique ont été à la base de cette chute de la production. La Sofitex, la Société cotonnière du Gourma (Socoma) et Fasocoton, les principales entreprises cotonnières du pays, n’ont pas été à même d’atteindre l’objectif de 800 000 tonnes de coton graines en 2015. Les récents remous sociaux ne sont pas étrangers à ce fait.

Pour cette nouvelle campagne 2015-2016, ces bailleurs de fonds misent donc sur la seule Société des Fibres et Textiles (Sofitex) pour récolter environ 580 000 tonnes. Cet objectif est sensiblement égal à celui de l’année dernière (565 000 tonnes récoltées). Le Président Roch Kaboré et son gouvernement fraîchement installé peuvent souffler un grand coup. Quand on sait que l’or blanc est le deuxième produit à l’export derrière l’or métallique, l’Etat accorde une attention particulière à ce secteur qui fait vivre entre 3,5 et 4 millions de Burkinabè.
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