Ouagadougou -Des enseignants regroupés au sein du Mouvement national des enseignants pratiquants (MONEP), ont appelé jeudi, le gouvernement « à ne pas supprimer le certificat d’études primaires ».
« Nous avons appris par la voie des ondes que 2013 serait la dernière session de l’organisation du certificat d’études primaires (CEP) » (et) « Il faut que le gouvernement trouve des arguments qui militent en faveur de sa suppression », a indiqué le secrétaire général du Mouvement national des enseignants pratiquants (MONEP), Mohamadi Zoungrana.
« Si on supprime le certificat, qu’est ce qui va le remplacer ? », s’est interrogé M. Zoungrana, avant d’ajouter qu’il« attend de connaitre les mobiles réels de cette suppression ».
Selon M. Zoungrana, le CEP qui est le couronnement de six années d’étude et d’effort, a ses raisons d’être.
« Le CEP non seulement est un diplôme mais permet également d’identifier les enfants qui doivent poursuivre leurs études au collège », a-t-il expliqué.
Mohamadi Zoungrana a rassuré que le Mouvement ne vise pas à « prendre en otage », l’organisation du CEP, session 2013.
Outre « la non suppression du CEP », le MONEP a invité le gouvernement à se pencher sur l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants.
Crée le 09 aout 2012, le MONEP se veut « un syndicat corporatiste de proximité pour la défense des intérêts des enseignants pratiquants ».
Le Conseil des ministres, en sa séance du mardi 28 mai 2013, a adopté un décret visant à mettre en oeuvre, la loi d’orientation de l’éducation du 30 juillet 2007 qui en son article 19, stipule que « l’éducation de base formelle comprend l’éducation préscolaire, l’enseignement primaire et l’enseignement post primaire ».