Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Coulisses
Article
Coulisses

Une lettre pour Laye : Blaise l’Ivoirien
Publié le vendredi 15 janvier 2016  |  L`Observateur Paalga
L`ancien
© AFP par Sia Kambou
L`ancien président burkinabè, Blaise Compaoré, le 26 juillet 2014 à Ouagadougou




Cher Wambi, comme tu l’as sans doute appris, le premier gouvernement du Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, est tombé le mercredi 13 janvier 2016 au petit matin, soit six jours après la nomination de ce dernier à la Primature. Hasard ou signe quelconque de superstition, comme cela est de coutume dans maintes contrées africaines, les deux décrets de nomination tant attendus ont été rendus publics au lever du jour. Les grands chamans et autres grands maîtres des mystères du Ganzourgou sont-ils passés par là ?

En tous les cas, s’il est un gouvernement qui est très attendu qui sera suivi à la loupe, c’est celui-là qui compte 29 membres. Si certains d’entre eux sont connus tels des loups blancs, le gros lot est constitué de «bleus» des hautes sphères de l’Etat. A commencer par le Primus inter pares, Paul Kaba Thiéba, venu tout droit de Dakar où il officiait à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Sans pour autant dérouler leurs CV, dont certains pourraient occuper toutes les deux feuilles de la présente lettre, je m’en vais te communiquer les derniers postes en date occupés par certains des nouveaux venus :

Ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation : Jean-Martin Coulibaly, spécialiste de l’Education, précédemment chargé de programme à la coopération autrichienne ;
Ministre de la Santé :Smaïla Ouédarogo, médecin hospitalo-universitaire, enseignant à l’université ;
Ministre de l’Eau et de l’Assainissement :Niouga Ambroise Ouédraogo, ingénieur du génie rural, précédemment chef du projet de désensablement du lac Bam ;
Ministre des Infrastructures :Eric Wendmanegda Bougouma, cadre à la BSIC ;
Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières :Alpha Omar Dissa, Enseignant à l’université de Ouagadougou, concepteur du volet énergétique du candidat Roch M.C. Kaboré ;
Ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière :Souleymane Soulama, communicateur, ancien maire de Banfora ;
Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat :Stéphane Sanou, directeur de l’agence UBA/ Bobo ;
Ministre des Ressources animales et halieutiques :Sommanogo Koutou, ingénieur des postes, anciennement directeur de l’activité postale à l’ARCE ;
Ministre du Développement de l’économie numérique et des postes : Aminata Sana/Congo, informaticienne, directrice de service dans le domaine des TIC au ministère du Développement de l’économie numérique ;
Ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille : Laure Zongo/ Hien, coordonnatrice du projet FHS/UE de la fondation Hans Seidel ;
Ministre des Sports et des Loisirs :Tairou Bangré, enseignant au département de communication et de journalisme de l’université de Ouagadougou, ancien international de football ;
Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, chargé du budget : Edith Clémence Yaka, précédemment Directrice générale adjointe du Trésor ;
Ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’extérieur, chargé de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur : Rita Solange Agneketom/Bogoré, Diplomate, nouvellement nommée ambassadrice du Burkina en Autriche ;
Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, chargé des affaires sociales, des personnes vivant avec un handicap et de la lutte contre l’exclusion : Yvette Dembélé, inspectrice de l’enseignement secondaire, coordonnatrice du CIEFFA ;
Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, chargé de l’Aménagement du territoire : Pauline Zouré, conseillère en aménagement du territoire en service à la Direction générale de l’Economie et de la Planification (DGEP) ;
Secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, chargé de la Décentralisation : Alfred Gouba, précédemment gouverneur des Hauts-Bassins ;
Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, chargé de la Recherche scientifique et de l’Innovation : Urbain Couldiati, médecin en poste à l’OMS/Niger.
Si certains ministres se retrouvent, dans ce qu’on peut appeler, leur biotope originel, d’autres le sont moins. Mais comme on le dit, c’est au pied du mur qu’on reconnaît le bon maçon.

Cher cousin, dans ma précédente lettre, je t’annonçais qu’en reconnaissance du ralliement de l’UNIR/PS à lui au niveau de l’Assemblée nationale, le MPP, en plus de la première vice-présidence du Parlement, proposait deux postes ministériels aux sankaristes alors que ces derniers tablaient sur trois. Finalement, le parti de Me Sankara se contentera de la portion congrue avec l’entrée au gouvernement de Batio Bassière à l’Environnement et Sommanogo Koutou aux Ressources animales et halieutiques. Quant au PAREN et au NTD, autres partis de la mouvance, ils s’en sortent chacun avec un maroquin : Tahirou Barry à la Culture et Souleymane Soulama au Transport.

Cher Wambi, l’une des innovations majeures du nouveau gouvernement, c’est, à n’en pas douter, la création d’un ministère des Transports, de la Sécurité routière et de la Mobilité urbaine. Il était en effet temps de consacrer un département plein à ces questions qui sont devenues de véritables problèmes. Quand on voit comment la route tue, du fait notamment de l’état des voies et des véhicules, de la surcharge, de la vitesse, de la conduite en état d’ivresse ou de grosse fatigue, on comprend que les nouvelles autorités aient voulu prendre le taureau par les cornes. Combien de fois, cher cousin, n’avez-vous pas assisté à des scènes dramatiques de citoyens, souvent à la fleur de l’âge, baignant dans une mare de sang quand ce ne sont pas des cars de transport de voyageurs ou des camions-remorques surchargés qui terminent leurs courses dans le décor avec bagages, animaux et passagers. On espère donc que le ministre … va se donner les moyens législatifs, humains, techniques et financiers pour venir à bout de ce fléau.

Tout comme on l’attend, cher Wambi, sur le terrain de la mobilité urbaine. Un vrai casse-tête. Tu me dis souvent que circuler à Ouagadougou est devenu un enfer et que, sauf pour obligation sociale à laquelle tu ne peux te dérober, tu évites avec soin la capitale. Tu n’as pas tort. Il est vrai que, cher cousin, après les indépendances on n’a pas vu loin en aménageant des routes pour cent mille habitants alors que le Natinga va chercher aujourd’hui dans les deux millions d’âmes. Ce n’est donc pas facile. Chacun aspirant à avoir une voiture, il y a aussi le parc automobile qui ne cesse de gonfler et aux heures de pointe, c’est vraiment infernale. Certes les échangeurs du Sud, de l’Ouest, de l’Est (et bientôt du Nord) soulagent un tant soit peu les usagers, mais si des mesures vigoureuses ne sont pas prises, on court à la catastrophe.

Parlant justement de mesures vigoureuses, s’il est un chantier auquel le ministre Souleymane Soulama devrait tout de suite s’attaquer, c’est la pagaille permanente entretenue au centre-ville où chacun fait à peu près ce qu’il veut, contre les règles élémentaires de la vie en société. Je vais l’inviter un jour dans les environs de Rood-woko, autour du marché même ou sur la rue Ousmane-Sibiri-Ouédraogo, qui va de la LONAB à l’avenue Kwame-Nkrumah en passant par le siège de L’Observateur paalga, le marché de colas, la grande mosquée de Ouaga… et il sera édifié. Des automobilistes et des (moto) cyclistes qui empruntent des sens censés être interdits ; des camions qui déchargent à toute heure du jour et de la nuit, obstruant systématiquement le passage et n’ayant que des droits et pas de devoirs ; la chaussée qui est occupée par toutes sortes de marchandises (ciments, motos, fer, etc.) sans oublier les taxi-motos, (cette nouvelle peste routière qui ne respecte rien ni personne) … il n’y a pas meilleur laboratoire pour prendre le pouls de la mobilité urbaine. Le journal de ton oncle Nakibeugo se bat seul depuis contre cette loi du plus lourd dans l’indifférence totale des pouvoirs publics, à commencer par la mairie et la police municipale, mais il semble que personne n’ose s’attaquer au problème par crainte du courroux des commerçants. Il suffit pourtant, pour commencer, de faire respecter quelques règles simples comme l’instauration des sens uniques ou les heures légales de chargement-déchargement et on verra l’énorme fluidité que cela va engendrer et qui sera profitable à tous. Alors cher cousin, j’attends que le ministre vienne s’aventurer dans ce capharnaüm s’il parvient à se frayer un passage pour sa propre mobilité urbaine.

Cher Wambi, le ralliement de petits partis au MPP pour former une majorité stable et qui s’est donc concrétisé, entre autres libéralités, par l’entrée de l’UNIR/PS, du PAREN et du NTD au gouvernement ne s’est pas fait toujours sans heurts. Tout le monde, en effet, n’était pas sur la même longueur d’onde. Ce fut notamment le cas au Parti de la renaissance nationale (PAREN) dont le président, Tahirou Barry, est désormais ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme.

Certains, au niveau de la formation politique créée par Laurent Bado, se sont ainsi étonnés qu’après les discours virulents du chantre du tercérisme contre les RSS pendant la campagne, il ait été celui-là même qui a poussé à l’alliance. Du coup, il en est qui ne se retrouvent plus dans la ligne du PAREN et qui ont, de ce fait, préféré quitter la famille. C’est le cas notamment d’Abdoul Karim Sango, auteur de la lettre de démission suivante dont nous avons eu copie.

« Ouagadougou, le 5 janvier 2016

Abdoul Karim Sango

A

Monsieur le président du Parti de la renaissance nationale (PAREN)

Monsieur le Président

Par envoi d’un sms en date du lundi 28 décembre 2015 et reçu à 13 h 16 mn, monsieur Toé Carlos a bien voulu m’informer de la démission du BPN qui fait du PAREN un parti de la mouvance présidentielle à travers le groupe parlementaire Burkindlim.

Les justifications données pour expliquer ce choix de positionnement du parti vont à l’encontre de l’esprit et de la réalité de mon engagement politique. Aussi ai-je décidé de démissionner du parti à compter de la date de publication de la présente lettre.

Tout en vous souhaitant plein succès dans vos nouveaux engagements, veuillez, monsieur le Président, recevoir l’expression de ma plus haute considération.
Abdoul Karim Sango

Ampliation

Pr Laurent Bado, fondateur du PAREN »


Cher cousin, décidément, les pauvres ne cesseront pas de faire les frais de la cupidité débordante de certaines élites politiques, économiques ou administratives. Passe encore que l’Etat, faute de moyens, ne parvienne pas à satisfaire les besoins élémentaires des couches vulnérables. Mais que des goinfres usent et abusent de leur position dans l’administration publique pour siphonner le peu destiné à la majorité pauvre, il y a de quoi se poser sérieusement des questions sur la morale, si tant est qu’elle existe encore au Burkina.

Tu te rappelles cette affaire de fraude présumée de plusieurs milliards de francs CFA dans le marché de fourniture de moustiquaires imprégnées et dont se serait rendu coupable la société Liz-Telecom-Azimmo, en la personne de Malamine Ouédraogo, fils de Alizeta Gando ? Une escroquerie dont les ramifications se prolongent jusqu’au palais de Kosyam, selon certaines sources très proches du dossier. Alors que ladite affaire est présentement entre les mains de la justice américaine, ça sent de nouveau le scandale au niveau du ministère de la Santé, qui durant toute l’année 2015 n’aurait pas déboursé le moindre kopeck pour l’achat de médicaments contre le paludisme, pourtant inscrit sur le budget.

En effet, cher Wambi, je viens d’apprendre que des produits antipaludéens acquis sur fonds publics à destination des formations sanitaires périphérique (CSPS, CMA, CM…) sont actuellement en souffrance dans les dépôts de la Centrale d’achat de médicaments essentiels génériques (CAMEG). La cause : le refus de la direction des affaires financières (DAF) de la Santé de procéder à la réception de la commande pour des raisons « inavouables ». Conséquence, plus de la moitié des 63 dépôts répartiteurs qui couvrent les 1800 formations sanitaires que compte le Burkina sont en manque de produits contre le paludisme, première cause de mortalité infantile dans le pays.

Et les perspectives 2016 en matière d’intrants « antimalaria » s’annoncent dramatiques du fait de la diminution drastique du budget de l’Etat dans la lutte contre la maladie.

Alors s’il y a un domaine où on attend rapidement le nouveau ministre de la Santé, c’est bien celui de la lutte contre le paludisme, véritable caverne d’Ali Baba pour bien des acteurs du programme y afférent.

Cher cousin, je te promets de revenir sur le dossier dans mes prochaines lettres.

Cher Wambi, de par son mariage en 1985 avec Chantal Terrasson de Fougères, Blaise Compaoré était de fait Ivoirien par alliance, il l’est maintenant de droit. Selon, en effet, la Feuille confidentielle « La Lettre du continent » dans sa livraison du mercredi 13 janvier 2016, sur conseil de l’avocat français Pierre-Olivier Sur, l’ancien président burkinabè a demandé et aussitôt obtenu la nationalité ivoirienne. But de cette opération cousue de fil blanc, soustraire l’ex-locataire de Kosyam au mandat d’arrêt international délivré contre lui par la justice militaire dans le cadre de l’Affaire Sankara, puisque Abidjan ne saurait extrader un de ses ressortissants pur attièkè qu’est devenu l’enfant terrible de Ziniaré, désormais réduit à ces artifices pour échapper à la justice de son pays. Si c’est pas malheureux ! Mais va savoir, cher cousin, si, excepté ceux qui rêvent de voir sa tête pendue à un croc de boucher, cette affaire n’arrange pas finalement tout le monde. Blaise et ADO bien sûr mais sans doute aussi Roch. On doute fort, en effet, qu’il ait besoin d’un colis aussi encombrant, surtout qu’ils ont fait les quatre cents coups ensemble et tant qu’à faire, il préfère le savoir là-bas qu’ici.

Cher cousin, maintenant je te propose de découvrir le carnet secret de Tipoko l’Intrigante.

 Le bruit a couru et s’est même amplifié ces derniers temps : une chapelle aurait été fermée à Kaya sans qu’on en sache les raisons. Ce qui a laissé libre cours à toutes les supputations, les unes aussi salaces que les autres. Renseignements pris, l’affaire ne concerne pas une chapelle de Kaya, mais une propriété de l’Eglise à Ouagadougou, plus précisément dans le quartier Samandin. L’histoire : du temps de Mgr Constantin Guirma, alors évêque de Kaya- c’est de là que peut-être vient la nuance- et bien après, les locaux dont il est question servaient non seulement à héberger les hommes de Dieu de passage dans la capitale, mais aussi à des séances de prière charismatique. Et c’est ce dernier volet qui est la cause de la discorde ; car, l’Eglise, pour des raisons qui lui sont propres, voudrait affecter ses installations à d’autres usages, ce que n’entendent pas les adeptes des prières charismatiques qui tiennent à continuer d’y officier. Un bras de fer qui ne saurait d’ailleurs perdurer, laisse-t-on entendre du côté de l’autorité religieuse.

 La crise couvait depuis des mois à tel point que chacun avait pris ses distances. Les choses se sont encore compliquées quand l’arbitre fédéral, Adama Kiemtoré, était récemment au Tribunal de grande instance de Ouagadougou pour cause de diffamation avec l’hebdomadaire Sidwaya Sports, lequel comparaissait pour complicité. Le premier cité s’était rendu de lui-même à Sidwaya pour confier à la rédaction dudit hebdo que Serges Paulin Ilboudo, l’un des membres de la Commission centrale des arbitres (CCA), l’avait approché dans le but d’avoir son soutien pour siffler en faveur de l’ASEC-K qui était en déplacement à Tougan pour affronter le Sourou Sports.

’’Corruption supposée dans le monde de l’arbitrage burkinabè. Kiemtoré accuse, Ilboudo se défend, la CCA s’explique’’. C’est le titre d’un article paru le mardi 13 octobre 2015 dans l’hebdomadaire Sidwaya Sports. Le plaignant, dans la même édition du 13 octobre, avait nié en bloc l’accusation et dénoncé une manipulation de l’ancien bureau de la CCA en rivalité avec le bureau actuel. Le procès, rappelons-le, a été renvoyé au 18 janvier 2016.

Il y a un an, avant la CAN 2015 en Guinée Equatoriale, l’Union nationale des arbitres de football (UNAF) avait renouvelé son bureau avec un nouveau président en la personne de Lassiné Paré, ancien arbitre international aujourd’hui à la retraite. La CCA que dirige David Yaméogo et ses collaborateurs n’a pas apprécié cela par le fait qu’ils étaient à Bata avec les Etalons. Depuis lors, il n’y avait plus une bonne entente familiale entre la CCA et l’UNAF et le procès pour diffamation contre Adama Kiemtoré est venu exacerber la situation.

La CCA est une commission technique de la Fédération burkinabè de football (FBF) et elle est chargée de désigner les arbitres pour tel ou tel match de championnat national. L’UNAF, elle, est une association qui regroupe les arbitres burkinabè et l’adhésion n’est pas obligatoire. Sa création a été rendue nécessaire par le fait que les arbitres sont souvent pris à partie par des supporters, et son objectif premier est de défense les intérêts de ses membres.

A bien voir les choses, la CCA et l’UNAF sont indissociables du football national et il devrait régner entre elles une parfaite entente, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui puisqu’on s’y regarde en chiens de faïence. Cela à la longue, pourrait avoir des répercussions sur notre football. A la FBF, on est conscient que cette situation pourrait jouer sur le Faso Foot et, pour réconcilier les deux structures qui se regardent de loin, elle vient de nommer un médiateur. Savez-vous qui est cet homme ? Eh bien, c’est Boureima Balima, ancien gardien de but de l’EFO et des Etalons à une certaine époque. C’est le dernier rempart, lequel commence sa médiation à partir de ce vendredi 15 janvier 2016. Il connaît bien le milieu et avant de partir à la rencontre de la CCA et de l’UNAF, il s’est fait adjoindre deux conseillers qui sont Didier Ouédraogo (ancien président de la FBF) et Joseph Zangreyanogoh (ancien ex-SG de la FBF et grands supporters de l’USO devant l’Eternel). On ne peut préjuger de leur mission, mais il est possible que les choses aillent dans le bons sens à moins qu’on ne veuille regarder vers l’horizon.

 Orange pose ses valises au Burkina. En effet, l’opérateur français de téléphonie et Airtel ont procédé à la signature d’un accord de rachat à 100% du capital d’Airtel Burkina. Reste maintenant la phase de finalisation des tractations avec les autorités compétentes.

Il y a quelques années de cela, on annonçait l’octroi, dans notre pays, d’une licence d’exploitation au groupe Orange comme quatrième opérateur de téléphonie mobile. Une affaire qui avait fait à l’époque grand bruit dans le milieu des télécommunications.

 En novembre prochain, l’agence de communication Vital.com, agence promotrice du journal en ligne Zoodomail.com, prépare la toute 1re édition du Salon international des voyages de Ouagadougou (SIVO). Ce grand rendez-vous annuel entend promouvoir les activités des acteurs du secteur des transports et promoteurs des voyages. Le Salon se veut un cadre de rencontres et de concertation entre les acteurs du secteur en vue d’améliorer la qualité de leurs prestations, une occasion de découverte des évolutions récentes dans les métiers des transports et des voyages et des opportunités qu’offrent les Etats et les acteurs du secteur des voyages. Mieux, il s’agira pour les organisateurs de susciter l’intérêt des populations pour les services offerts par les acteurs du secteur des voyages, sans oublier le cadre offert aux pays amis du Burkina pour assurer la promotion de leurs destinations, en mettant en exergue les opportunités et les différences compétitives.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."



Ainsi va la vie.

Au revoir.



Ton cousin Passek Taalé
Commentaires

Titrologie



L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment