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241 cas de corruption commis aux élections burkinabè (rapport)
Publié le mercredi 13 janvier 2016  |  Agence de Presse Africaine
Elections
© aOuaga.com par Séni Dabo
Elections couplées du 29 novembre 2015 : le REN-LAC recense 241 cas de corruption
Mardi 12 janvier 2016. Ouagadougou. Excellence hôtel. Le Réseau national de lutte anti-corruption a organisé un déjeuner de presse autour des résultats de ses observations des élections couplées du 29 novembre 2015 qui font ressortir 241 cas de corruption électorale. Photo : Dr Claude Wetta, secrétaire exécutif du REN-LAC




Deux cent quarante et un cas de corruption ont été commis par les partis politiques qui ont pris part aux élections couplées (présidentielle et législatives) au Burkina Faso du 29 novembre dernier, révèle le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) dans un rapport publié mardi à Ouagadougou.

Selon les responsables du REN-LAC, trois partis politiques se sont particulièrement illustrés en la matière. Il s’agit du Mouvement du peuple et du progrès (MPP, vainqueur), de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, arrivé 2e) et du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir).

Ainsi, souligne le document, le MPP a été épinglé 121 fois contre 33 fois pour l’UPC et 24 fois pour le CDP.

De l’avis du secrétaire exécutif du REN-LAC, Jean Claude Wetta, tous les partis politiques et les candidats indépendants ont usé de la corruption pour atteindre leurs objectifs.

Il a révélé que les degrés d’implications sont différents en fonction de la force de frappe financière des uns et des autres, précisant que la corruption a été matérialisée par la distribution de sommes d’argent, de motos, de carburant, etc.

Aux dires des responsables du Réseau, ces actes de corruption ont été posés lors des visites aux chefs coutumiers et religieux et lors des meetings de campagne électorale.

‘’On peut souligner, avec force, l’apparition des tee-shirts qui sont venus donner une couleur orange au paysage du Burkina Faso’’, a dénoncé Jean Claude Wetta.

Pour le secrétaire exécutif du REN-LAC, ‘’il est déplorable que ceux qui gèrent le pays ne manquent pas d’initiatives pour fouler au pied des règles de la république’’.

D’après Wetta, l’objectif du REN-LAC n’est pas de remettre en cause les résultats définitifs prononcés par le Conseil constitutionnel mais de dénoncer des pratiques qui n’honorent pas la démocratie burkinabè.
Dans son rapport, le REN-LAC a formulé des recommandations à l’endroit du gouvernement, de la justice, de la Cour des comptes, de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et de la société civile.
L’enquête du REN-LAC a concerné la période du 2 août au 29 novembre. La collecte d’information a été effectuée par 32 observateurs qui ont sillonné les 13 régions du Burkina Faso.

Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) est une organisation de la société civile burkinabè prônant la bonne gouvernance au Burkina Faso.

ALK/cat/APA


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