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Environnement: les collecteurs de déchets plastiques interpellent les nouvelles autorités
Publié le mercredi 13 janvier 2016  |  FasoZine
Janvier
© Autre presse par DR
Janvier 2015 : date d’entrée en vigueur de l’interdiction d’importer et de commercialiser les sachets plastiques au Burkina.




Le collectif des collecteurs de déchets plastiques non biodégradables interpellent les nouvelles autorités sur certains manquements liés à leur activité. C’était au détour d’une conférence de presse le 8 janvier 2016 à Ouagadougou.

Tout en reconnaissant les efforts du gouvernement de la Transition, le collectif des collecteurs de déchets plastiques estime que beaucoup reste à faire dans leur secteur d’activités. « Le gouvernement de la Transition a répondu en partie à nos doléances. Notamment la tenue de deux comités de pilotages, opération d’achats de certains stocks de déchets, le renforcement des capacités des acteurs à travers des formations et l’aménagement des centres de traitement de Bobo-Dioulasso, Dori et Ouagadougou », reconnait Yacouba Bélemviré, porte-parole du collectif.

Cependant, des insuffisances demeurent. Il s’agit, entre autres, de la non-couverture de certaines zones du Burkina Faso (dans les Cascades et le Sud-Ouest). « Ces zones n’ont connu jusqu’à ce jour, aucune pesée. Dieu seul sait dans quel état se trouvent leurs stocks et la misère dans laquelle vivent les promoteurs et les femmes qui font la pré collecte », s’indigne M. Bélemviré.

Il y a également les stocks de déchets plastiques incendiés qui n’ont connu aucune suite à ce jour. A cela s’ajoute les difficultés d’évacuation des stocks de déchets plastiques. « Beaucoup de déchets stockés sur les sites dans les zones couvertes n’ont pas été pesés », précise M. Bélemviré. Autant de préoccupations que les collecteurs de déchets plastiques tiennent à porter à la connaissance des nouvelles autorités et de l’opinion nationale afin de parer au plus pressé. Car « ce sont de milliers de familles qui bénéficient des retombées de cette filière qui, du reste, contribue à la réduction du chômage », font remarquer les conférenciers.

Rappelons que ce projet faisait partie au départ des mesures sociales. Il est devenu aujourd’hui un projet de catégorie A. Après l’élaboration d’un plan stratégique pour sa pérennisation par deux comités de pilotage, « ce projet s’avère important pour la protection de l’environnement, la création d’emplois pour les jeunes et les femmes et la prise en compte des associations qui œuvrent dans ce domaine », ajoute Yacouba Bélemviré.

Abel Azonhandé
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