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© Présidence par D.R
Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience en fin de matinée du lundi 11 janvier 2016, le premier président de la Cour des Comptes, Noumoutié Herbert Traoré |
La Cour des comptes burkinabè "n’a pas mandat à auditer (la gestion) du parlement", a répondu lundi à Ouagadougou, son Premier président Noumoutié Herbert Traoré, au sortir d’une audience avec le président Roch Marc Christian Kaboré.
"La Cour des comptes n’a pas mandat à auditer le parlement. Mais le parlement à cette obligation de rendre compte", a dit M. Traoré qui a précisé que sa structure "examine les comptes des administrations, c’est-à-dire les administrations de l’exécutif qui sont séparées du parlement".
"Notre rôle premier est de conseiller le gouvernement, le chef de l’Etat (M. Kaboré) en personne d’abord, assisté ensuite le parlement dans l’exécution et le contrôle surtout de l’ordre des finances dont le budget de l’Etat", a-t-il poursuivi.
Pour lui, cependant, le président de l’Assemblée nationale Salif Diallo "peut demander à la Cour des comptes de venir auditer" la gestion du Conseil national de Transition (CNT, organe législatif) qui a géré ce pouvoir pendant treize mois.
Après l’investiture le 29 décembre de Roch Marc Christian Kaboré, élu le 29 novembre avec 53,46% des suffrages exprimés, le syndicat du CNT, mis place sous le gouvernement de la transition, a exigé que le nouveau pouvoir fasse un "audit de la gestion administrative et financière" de l’organe législatif.
BBO
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