Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a reçu en audience le Médiateur du Faso, Alima Déborah Traoré/Diallo et la présidente de la Commission de l’informatique et des libertés, Marguerite Ouédraogo/Balboné dans la soirée du lundi 11 janvier 2016. Il s’est agi pour chacune des hôtes du président, de lui faire le point du fonctionnement de leurs institutions respectives et solliciter de l’accompagnement pour leur bonne marche.
Le médiateur du Faso et la présidente de la Commission de l’informatique et des libertés ont été reçus en audience, par le président Roch Marc Christian Kaboré, le 11 janvier 2016. « Je suis venue faire le point sur le fonctionnement de l’institution du Médiateur du Faso et renouveler mes félicitations pour son élection à la magistrature suprême », a laissé entendre Alima Déborah Traoré/Diallo à sa sortie d’audience. Selon elle, ils ont parlé avec le président, de l’institution et de ses acquis. « Nous avons parlé du rôle du Médiateur dans le pays, dans le monde parce que c’est une structure de démocratie qu’on peut retrouver dans 90 pays du monde », a-t-elle souligné. A en croire le Médiateur du Faso, les acquis se situent au niveau des régions car ils ont renouvelé la base à savoir recruter 13 délégués pour les 13 régions. « Nous avons aussi insisté sur l’importance de renforcer ces délégations parce la plupart des dossiers de réclamations viennent des régions » a-t-elle ajouté. Le Médiateur du Faso a également fait le point de la contribution de son institution dans la recherche de la paix et la cohésion sociale. Après elle, c’est la présidente de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL), Marguerite Ouédraogo/Balboné qui a été reçue par le président Roch Marc Christian Kaboré. « Notre entretien a porté sur la mission de la CIL, les activités menées par la structure et comme aucun fonctionnement ne peut se faire tout en rose, nous rencontrons des difficultés et nous les avons évoquées avec le président » a fait savoir Marguérite Ouédraogo/Balboné à sa sortie d’audience. Il faut noter que la CIL est l’autorité administrative indépendante qui a pour mission de protéger les données personnelles des citoyens en matière du traitement informatique ou non de ces données. Les problèmes financiers n’ont pas été occultés lors de cette rencontre tant du côté de la CIL que du côté du Médiateur du Faso. « Ce que nous prévoyons n’est pas toujours égal à ce que nous obtenons pour faire fonctionner l’institution. Et lorsqu’il y a des coupures, cela joue sur la mise en œuvre de nos activités », a laissé entendre le Médiateur du Faso, Alima Déborah Traoré/Diallo tout en comprenant la situation actuelle où il faut redoubler d’efforts pour mobiliser des ressources afin que le budget de l’Etat soit réellement étoffé. Mais toutes les deux se réjouissent car le président s’est montré attentif aux préoccupations qui lui ont été exposées1
Par MGT