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Le president de l’asce/lc a kosyam : Roch pour un audit de la Transition
Publié le mardi 12 janvier 2016  |  Le Quotidien
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© Présidence par D.R
Le Contrôleur général de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE/LC), Luc Marius Ibriga, a été reçu en audience le lundi 11 janvier 2016 par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré




Le lundi 11 janvier dernier le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience successivement à Kosyam, le Contrôleur général de l’Autorité supérieure du contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption, Luc Marius Ibriga, le président du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou, et le président de la Commission nationale de la réconciliation et des reformes, Monseigneur Paul Ouédraogo. Lutte contre la corruption, comment coordonner les actions pour que la Constitution et les libertés des citoyens garanties, et mise en œuvre du travail de la CNRR, a constitué, entre autres, le menu des échanges entre le président du Faso et ses hôtes.
La matinée de lundi 11 janvier fut donc chargée pour le président du Faso Roch Marc Christian
Kaboré. En effet le nouveau locataire de Kosyam a reçu en audience plusieurs présidents d’institutions du pays. C’est le Contrôleur général de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE/LC), le professeur Luc Marius Ibriga qui fut le premier à être reçu par le président du Faso qui, pour l’occasion, était en compagnie du nouveau Premier ministre Paul Kaba Thiéba. Après environ une heure d’échanges, le Contrôleur général de l’ASCE/LC, Luc Marius Ibriga confiera à la presse être venu échanger avec le président du Faso sur les questions de bonne gestion au Burkina Faso. Et selon le premier responsable de cette institution, le président a instruit de manière claire, sa volonté de voir les actes de corruption et de mauvaises gestions, sanctionnées avec la dernière rigueur. « Cela veut dire que le président se préoccupe de ce que les rapports de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption soient exécutés et que l’on prenne des mesures nécessaires pour le faire », a indiqué Luc Marius Ibriga. Le président du Faso indiquera le contrôleur général de l’ASCE/LC, a affirmé sa ferme volonté de lutter contre la corruption. Une volonté partagée ajoute-t-il, par le Premier ministre Paul Kaba Thieba. Toute chose qui réconforte l’ASCE/LC dans sa mission. « Nous, au niveau de l’ASCE/LC, nous sortons réconfortés de cette rencontre parce que nous avons les coudées franches pour agir. Et immédiatement pour agir par rapport à ceux qui doivent de l’argent à l’Etat et qui doivent se préparer à les rembourser », a affirmé Luc Marius Ibriga. Le Contrôleur général d’Etat a également saisi l’occasion pour informer le président du Faso de l’existence du rapport annuel 2014 de l’ASCE/LC et qui lui sera transmis dans les jours à venir. L’un des points importants des échanges avec le président du Faso, fera savoir le Contrôleur général de l’ASCE/LC, c’est que le président du Faso a souhaité qu’un audit de la Transition soit fait comme l’avait également souhaité l’ex-Premier ministre Yacouba Isaac Zida. Pour Luc Marius Ibriga, il y a une volonté pour que s’installe au Burkina Faso une culture de la redevabilité. « Celui qui gère de l’argent public doit s’attendre à rendre compte », a-t-il soutenu. Et l’ASCE/LC estime que l’audit qui sera réalisé dans les jours à venir, permettra de mettre à nu, les bonnes pratiques et les mauvaises pratiques et permettra au gouvernement de pouvoir mener sa politique en toute connaissance de cause. Pour ce qui est de l’audit souhaité par le personnel du Conseil national de la Transition (CNT), Luc Marius Ibriga, a stipulé que le contrôle de l’autorité législative ne relève pas des compétences de sa structure, compte tenu de la séparation de pouvoir. L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption est une structure qui, pour l’instant est sous l’autorité du Premier ministre. L’autorité habilitée à faire l’audit du CNT est la Cour des comptes.

Constitution, droits
et liberté des citoyens

A la suite du Contrôleur général de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE/LC), c’est le président du Conseil constitutionnel Kassoum Kambou qui a été à son tour reçu par le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré. « C’est une visite de courtoisie, une prise de contact avec le chef de l’Etat », a déclaré le président du Conseil constitutionnel. Selon lui, en tant qu’institution qui partage les mêmes pouvoirs que le chef de l’Etat, il était bon qu’il y ait cette visite de courtoisie. Le chef de l’Etat est le garant de la Constitution, des droits et des libertés des citoyens tout comme le Conseil constitutionnel et il était bon qu’il y ait cette prise de contact pour voir comment des actions coordonnées peuvent être menées pour que la Constitution et les libertés soient effectivement garanties à tous les citoyens et tous les habitants du Burkina Faso.

La suite du travail de la CNRR

La troisième personnalité à être reçue par le président du Faso, fut le président de la Commission nationale de la réconciliation et des reformes (CNRR), Mgr Paul Ouédraogo. Le président de la CNRR est allé rendre une visite de courtoisie et féliciter le président du Faso. « Ayant été le président de la Commission nationale de la réconciliation et des reformes (CNRR), nous avons fini notre travail. Il y a la suite qui sera assumée par le Haut conseil de la réconciliation et de l’unité nationale, avec la loi organique qui a été déjà votée et publiée. Il y a eu également la nomination des membres, et il reste les dispositifs pour que ce Haut conseil se mette au travail. La deuxième structure, c’est le secrétariat technique de suivi de la mise en œuvre des reformes. C’était donc pour voir comment la suite du travail de la CNRR pourrait être mise en route», a laissé entendre Mgr Paul Ouédraogo. Les conclusions des travaux de la CNRR constituent selon Mgr Paul Ouédraogo, une mine de réflexion, de propositions et de reformes dont-ils sont disposés à s’en inspirer pour le travail
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