Le nouveau président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré a réclamé, lundi à Ouagadougou, un audit de la gestion des autorités de la Transition, durant les treize mois qui ont suivi la chute de Blaise Compaoré.
"Le président du Faso a souhaité qu’un audit de la transition soit fait le plus tôt", a déclaré, lundi, Luc Marius Ibriga, président de l’Autorité supérieure du contrôle de l’État et la lutte contre la corruption (ASCE).
M.. Ibriga, qui s’exprimait au sortir d’une audience avec le président Kaboré, a ajouté que "cet audit permettra de mettre à nu, les bonnes et mauvaises pratiques, et permettra au gouvernement de pouvoir mener sa politique en toute connaissance de cause".
Il a rassuré que l’ancien Premier ministre, Yacouba Isaac Zida "avait déjà adressé une lettre à l’ASCE pour que soit effectué, un audit sur la gestion de la transition".
Début janvier, le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a publié un communiqué dans lequel, il exige des autorités de la transition, une déclaration de leurs biens de fin de mission.
M Ibriga a expliqué qu’"il y a donc une rencontre de volonté pour que s’installe au Burkina Faso une culture de la redevabilité", et que "celui qui gère de l’argent public doit s’attendre à rendre compte". Fi