La passation de témoin entre le nouveau et l’ancien bureau exécutif national du Cercle d’études, de recherches et de formation islamique (CERFI), a eu lieu, le dimanche 10 janvier 2016 à Ouagadougou. Et il échoit à El hadj Souleymane Koné de présider aux destinées du CERFI pour les 3 années à venir.
C’est désormais sur les épaules de El hadj Souleymane Koné que reposent les destinées du Cercle d’études, de recherches et de formation islamique (CERFI) pour les 3 prochaines années. En effet, M. Koné a été élu lors du 10ème congrès ordinaire de l’association tenu en décembre 2015 pour présider le bureau exécutif national du CERFI. Il remplace à ce poste, le président sortant, El hadj Moussa Nombo. Le dimanche 10 janvier 2016, à Ouagadougou, en présence des militants et sympathisants du CERFI, des autorités religieuses et politiques, El hadj Souleymane Koné et son équipe, après avoir reçus les symboles du pouvoir, à savoir le Coran et les textes de l’association islamique se sont « engagés devant Allah à être des serviteurs du CERFI », de la communauté musulmane et du Burkina. Lui qui dit mesurer la noblesse et la lourdeur de la mission à lui confiée, entend promouvoir l’islam et le dialogue interreligieux, défendre les intérêts de l’islam et des musulmans et contribuer au développement socioéconomique du pays. « Mon ambition pour le CERFI dans les 3 ans à venir restera pour l’essentiel, le renforcement des acquis de l’équipe sortante, la mise en œuvre de diligences pour venir à bout des insuffisances et difficultés du mandat passé », a déclaré le président entrant du CERFI. Il veut aussi faire du « cerfiste, un individu ayant une foi sincère, une adoration parfaite, une culture islamique ». A l’en croire, sans le soutien des membres de l’association son engagement risque d’être sans effet. « Se choisir un responsable est une bonne chose, mais le soutenir est encore mieux, si nous avons le regard porté vers l’atteinte des objectifs dans la recherche de l’efficience », a affirmé El hadj Koné. Il a par ailleurs félicité le président sortant et son équipe pour le travail abattu. Pour El hadj Moussa Nombo qui a présidé le CERFI six ans durant, c’est mission accomplie. Il a énuméré, entre autres acquis à mettre à l’actif de son mandat, le renforcement du cadre institutionnel de l’association, l’élaboration de nombreux référentiels en matière de formation, la construction de mosquées dans 8 régions. L’ancien président ne fait pas dans l’autosatisfaction, car « les défis restent entiers ». C’est pourquoi du haut de son expérience, il a prodigué des conseils à la nouvelle équipe choisie pour « ses compétences scientifiques et techniques ainsi que pour sa bonne connaissance de l’action islamique ». L’imam Khaled Ilboudo de la même structure a fait, à l’assemblée et particulièrement à l’endroit des membres du nouveau bureau, une communication sur « la responsabilité en Islam ». A l’entendre, le CERFI ne doit pas être pour les nouveaux dirigeants un moyen mais une fin, car diriger cette institution est un sacerdoce, un sacrifice. Il a exhorté le président El hadj Souleymane Koné et son équipe à être à l’écoute de tous, à travailler dans le bon sens, dans la mesure où ils seront amenés en fin de mandat à rendre compte non seulement aux hommes mais aussi à Allah.
Djakaridia SIRIBIE