Le Contrôleur général de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE/LC), Monsieur Luc Marius IBRIGA, a été reçu en audience le lundi 11 janvier 2016 par le Président du Faso S.E.M. Roch Marc Christian KABORE en présence du Premier Ministre, Monsieur Paul Kaba THIEBA.
A l’issue de son entretien avec le Chef de l’Etat, Luc Marius IBRIGA a confié être venu échangé avec le Président du Faso des questions relatives à la pratique de la bonne gestion au Burkina Faso.
« Le Président du Faso a affirmé de manière claire sa volonté de voir les actes de corruption et de mauvaise gestion sanctionnés avec la dernière rigueur. Cela veut dire qu’il se préoccupe de ce que les rapports de l’Autorité Supérieur de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption soient exécutés et que l’on prenne les mesures nécessaires pour le faire. Le Président du Faso a affirmé sa ferme volonté de lutter contre la corruption et cette volonté est partagée par le Premier ministre. Nous à l’ASCE/LC, nous repartons, réconfortés parce que nous avons les coudées franches pour agir par rapport à ceux qui doivent de l’argent à l’Etat et qui doivent se préparer à le rembourser. De la même manière, l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat a informé le Président du Faso de l’existence du rapport annuel 2014 et ce rapport lui sera remis dans les jours à venir », a confié le Contrôleur général de l’ASCE/LC.
Le Contrôleur général a aussi affirmé que les nouvelles autorités du Burkina Faso en accord avec celles de la Transition ont décidé de mener un audit sur la gestion de la Transition : « La question importante qui a été évoquée, c’est que le Président du Faso a souhaité qu’un audit de la Transition soit fait et cette volonté rencontre celle des acteurs de la Transition puisque le Premier ministre Yacouba Isaac ZIDA avait déjà adressé une correspondance à l’ASCE/LC pour qu’elle effectue un audit de la gestion de la Transition. Il y a donc une volonté au Burkina Faso pour que s’installe une culture de la redevabilité. Celui qui gère de l’argent public doit s’attendre à en rendre compte. Et nous pensons que cet audit qui va être mené dans les jours à venir permettra de mettre à nu les bonnes formes, les bonnes pratiques et les mauvaises pratiques et permettra aussi au gouvernement de pouvoir mener sa politique en toute connaissance de cause », a conclu Monsieur IBRIGA.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso