« Au Burkina Faso, 40% de la population est pauvre » selon l’INSD

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Publié le lundi 11 janvier 2016 | Agence de Presse Africaine

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Le Directeur général de l’INSD reçu en audience par le Président du Faso
Le Directeur général de l’Institut national de la Statistique et de la Démographie (INSD), le Professeur Banza BAYA, a été reçu en audience par le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian KABORE, en fin de matinée du mercredi 06 janvier 2016.

L’enquête multisectorielle continue (EMC) 2014 de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) a révélé lundi à Ouagadougou « qu’au Burkina Faso, 40% de la population est pauvre ».

Selon l’enquête de l’INSD publiée par la presse, cette pauvreté est à dominance rurale et le chiffre varie en fonction des régions. Les zones les plus pauvres sont le Nord (70,4%), la Boucle du Mouhoun (59,7%) et le Centre-Ouest (51,7%).

« En effet plus de 92% des pauvres vivent en milieu rural et les régions du Nord, de la Boucle du Mouhoun, du Centre-ouest, du Centre-nord et de l’Est concentrent plus de 60% des pauvres », selon l’enquête menée par l’INSD.

Pour l’INSD « la pauvreté rurale contribue à 92% à l’incidence de la pauvreté nationale. Contrairement aux zones rurales, la région du Centre est moins pauvre, environ 9,3% ».

L’enquête révèle que « l’analyse qui se dégage de ses résultats est que la pauvreté est fonction du niveau d’instruction du chef de ménage. Plus le chef de ménage est instruit, plus la pauvreté s’éloigne du ménage ».

L’INSD ajoute que « la pauvreté varie selon le sexe, l’âge, le statut matrimonial du chef de ménage et aussi selon la taille du ménage ». A travers les chiffres de l’enquête, il ressort que « l’incidence de la pauvreté est de 30,4% dans les ménages dirigées par des femmes contre 41% dans ceux dirigés par des hommes ».

« Aussi les ménages dirigés par les polygames sont généralement les plus pauvres ainsi que les ménages de grandes tailles. De même lorsque le chef de ménage a moins de 45 ans l’incidence de la pauvreté est généralement inférieur à la moyenne nationale.

Comparé au niveau révélé par l’enquête intégrale réalisée 2009 (46,7%), la pauvreté en 2014 est en recul de 6,6 points de pourcentage par rapport à 2009.

L’enquête s’est déroulée sur le terrain du 15 janvier au 15 décembre sur un échantillon de 10800 ménages répartis sur l’ensemble du territoire national. Le financement a été par l’agence suédoise de développement international (ASDI).
GS/11/01/16
« Au Burkina Faso, 40% de la population est pauvre » selon l’INSD

APA-Ouagadougou (Burkina Faso) – L’enquête multisectorielle continue (EMC) 2014 de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) a révélé lundi à Ouagadougou « qu’au Burkina Faso, 40% de la population est pauvre ».

Selon l’enquête de l’INSD publiée par la presse, cette pauvreté est à dominance rurale et le chiffre varie en fonction des régions. Les zones les plus pauvres sont le Nord (70,4%), la Boucle du Mouhoun (59,7%) et le Centre-Ouest (51,7%).

« En effet plus de 92% des pauvres vivent en milieu rural et les régions du Nord, de la Boucle du Mouhoun, du Centre-ouest, du Centre-nord et de l’Est concentrent plus de 60% des pauvres », selon l’enquête menée par l’INSD.

Pour l’INSD « la pauvreté rurale contribue à 92% à l’incidence de la pauvreté nationale. Contrairement aux zones rurales, la région du Centre est moins pauvre, environ 9,3% ».

L’enquête révèle que « l’analyse qui se dégage de ses résultats est que la pauvreté est fonction du niveau d’instruction du chef de ménage. Plus le chef de ménage est instruit, plus la pauvreté s’éloigne du ménage ».

L’INSD ajoute que « la pauvreté varie selon le sexe, l’âge, le statut matrimonial du chef de ménage et aussi selon la taille du ménage ». A travers les chiffres de l’enquête, il ressort que « l’incidence de la pauvreté est de 30,4% dans les ménages dirigées par des femmes contre 41% dans ceux dirigés par des hommes ».

« Aussi les ménages dirigés par les polygames sont généralement les plus pauvres ainsi que les ménages de grandes tailles. De même lorsque le chef de ménage a moins de 45 ans l’incidence de la pauvreté est généralement inférieur à la moyenne nationale.

Comparé au niveau révélé par l’enquête intégrale réalisée 2009 (46,7%), la pauvreté en 2014 est en recul de 6,6 points de pourcentage par rapport à 2009.

L’enquête s’est déroulée sur le terrain du 15 janvier au 15 décembre sur un échantillon de 10800 ménages répartis sur l’ensemble du territoire national. Le financement a été par l’agence suédoise de développement international (ASDI).

GS/od/APA