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Environnement - Braconnage Titao : Deux braconniers dans les filets des services de l’environnement
Publié le jeudi 6 juin 2013   |  AIB


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Les agents des services de l’environnement et du développement durable de Titao


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Titao - Les agents des services de l’environnement et du développement durable de Titao ont procédé le vendredi 30 mai à l’interpellation de deux braconniers, présumés coupables d’abattage de quatre (4)ccrocodiles.

Les présumés braconniers présentés à la presse ce vendredi 31 Mai 2013 ne sont pas très connus des services de l’environnement et du développement durable du Loroum. Seul l’un d’entre eux était souvent cité dans des enquêtes de terrain.

Les deux frères Nacanabo Boulio et Nacanabo Issaka du village de Lossa dans la commune rurale de Banh disent avoir abattu ces espèces pour leur viande. Mais selon les techniciens de l’environnement, c’est beaucoup plus pour la peau que ces animaux sont convoités. Ils ont été arrêtés avec la collaboration des populations de Déré pour avoir abattu quatre crocodiles dans ladite localité.

Selon M. Ilboudo, les deux braconniers ne doivent pas être à leur premiers forfaits. Les techniques utilisées relèvent du professionnalisme, associant armes à feu et barre à mine pour écraser les têtes de leurs proies. Selon des aveux, les frères Nacanabo ont d’abord procédé à l’abattage de trois crocodiles dans un village malien frontalier avant de regagner Déré où un autre crocodile a été abattu.

C’est là qu’ils ont été appréhendés par les populations qui assimilent traditionnellement les crocodiles aux âmes des ancêtres. En plus de ces espèces intégralement protégées, les braconniers avaient à leur possession un lièvre et un hérisson. Boulio et Issaka Nacanabo ont été palcés en garde à vue au commissariat central de Police de Titao, en attendant d’être déféré au Tribunal de grande instance de Ouahigouya pour répondre de leurs actes.

« Toute la rigueur sera appliquée en la matière pour servir de leçon » a laissé entendre M. Ilboudo, qui s’est félicité de la collaboration des populations locales pour le cas d’espèces. Les deux braconniers encourent des peines de prison ferme de trois mois à cinq ans et d’une amende de 200.000 à 5 millions de F CFA.

Abdoul Salam OUAR

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