Les députés ont échangé, le 5 juin 2013, avec les partenaires techniques et financiers du Burkina que sont la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI). L’objectif est de permettre aux parlementaires de mieux connaître le fonctionnement des institutions de Brettons Woods afin de légiférer en connaissance de cause. Le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Naboho Kanidoua, a présidé la cérémonie d’ouverture.
La série des échanges initiés par les parlementaires burkinabè dans le cadre de leurs activités hors hémicycle s’est poursuivie dans la journée du 5 juin 2013. Le tour était aux institutions de Bretton Woods à savoir, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, de procéder à la présentation de leur mode de fonctionnement aux députés.
Les deux représentants des institutions sus -citées ont successivement présenté un exposé aux parlementaires. La représentante résidente de la Banque mondiale, Mercy Tembon, a laissé entendre que la Banque est un groupe de cinq institutions avec 190 pays membres. Elle a pour mission principale de combattre la pauvreté et promouvoir le développement économique des Etats. Selon la représentante résidente, la Banque mondiale entretient de bonnes relations avec l’Assemblée nationale qui joue un rôle important dans la gouvernance démocratique. ‘’ Dans son rôle de contrôle de l’action gouvernementale, l’Assemblée nationale s’inscrit en bonne position pour assainir la gestion des finances’’, a-t-elle dit. Elle a souligné que le Burkina est membre du réseau des parlementaires de la Banque mondiale et cela encourage une étroite collaboration entre elle et l’Assemblée nationale. ‘’ Pour le financement des projets et programmes, nous avons au préalable une consultation avec l’institution parlementaire’’, a-t-elle confié. Quant au représentant résident de l’institution sœur, à savoir, le Fonds monétaire international (FMI), Jean-Baptiste Le Hen, il a indiqué que le fonds a essentiellement pour objectif d’accompagner des Etats, notamment le Burkina Faso, à réussir les reformes de collectes de fonds. ‘’ Nous avons par moment des experts qui viennent appuyer le pays dans la gestion des fonds collectés’’, a-t-il déclaré.
Après la phase des exposés, les parlementaires ont posé des questions afin de mieux comprendre. Les députés ont relevé la lourdeur des procédures de financement des projets qui constitue souvent une source de retards ou de mauvaise exécution des marchés publics. Par rapport à cette inquiétude, la représentante résidente de l’institution mondiale a répondu que la banque se conforme aux procédures de passation des marchés en vigueur au plan national. Comme pour dire que pour venir à bout de cette difficulté, la balle est dans le camp des parlementaires. Le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Naboho Kanidoua, a indiqué que les échanges ont été enrichissants et cela leur a permis de s’imprégner du fonctionnement des institutions de Bretton Woods .