Dans la présente, les ex-travailleurs contractuels de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) égrène les problèmes qui sont les leurs. Pour trouver une solution, il demande à rencontrer l’actuel gouverneur de la banque.
Mesdames et Messieurs,
Nous sommes des ex-travailleurs contractuels de la BCEAO de 1998 à 2009. Le plus long contrat signé est celui du 13 février 2006 au 31 mars 2009 avec 124 contractuels. A nos jours, nous trente-six (36) ex-contractuels de la BCEAO de 1998 à 2009 estimant être congédiés abusivement et remplacés par des proches, des parents des chefs de l’institution qui sont souvent analphabètes et non formés. Au Départ, nous étions au nombre de quarante-huit (48) à revendiquer mais le gouverneur par intérim, Justin Barro et d’autres chefs ont appelé leurs proches et les ont embauchés. A notre départ le 31 mars 2009, le gouverneur Dakoury nous a remis trois millions (3 000 000) de francs CFA à tout un chacun et nous avons dizainé l’argent toute la journée. Au moment de partir dans la soirée, ils nous ont dit qu’il se fait tard et qu’ils vont nous remettre l’argent après et jusqu’à présent, nous n’avons pas reçu ladite somme. Nous avons eu un jugement avec le cabinet Kéré Barthélémy dont le verdict prononcé n’a jamais été exécuté. Le 20 juillet 2011, une correspondance a été adressée au gouverneur de la BCEAO à Dakar et jusqu’à nos jours nous n’avons pas reçu d’accusé de réception.
A la BCEAO nous n’avons pas de bulletins de salaires à la fin du mois, elle écrivait nos noms sur une feuille blanche et il fallait émarger pour récupérer l’argent contenu dans une enveloppe et restituer l’enveloppe qui devait servir le mois suivant.
Nous n’avons jamais su à combien nous étions payés et depuis dix-sept (17) ans nous ne savions pas le salaire décidé par le siège pour les trieuses. Les journaux avaient évoqué le sujet en son temps :
- N°562 du mercredi 07 juin 2012 du Quotidien,
- N°549 du vendredi au dimanche 10 juin 2012 du Quotidien,
- N°95 du 15 au 20 juin du Reporter,
- N°618 du jeudi 18 octobre 2012 du Quotidien et enfin une conférence de presse le 9 décembre 2015 à la Bourse de travail à 10 heures. Ont été invités l’Observateur Paalga, Canal 3, BF1, Burkina Info et RFI
Pour avoir revendiqué, la BCEAO émet une clause de vieillissement pour recruter et pourtant la petite sœur de l’ancien Ministre des Finances BEMBAMBA a quitté la SONABEL à 53 ans pour compenser sa retraite à la BCEAO. La banque a imposé le Brevet d’études du premier cycle (B.E.P.C) pour être trieuse, pourtant l’ex-directeur des ressources humaines a recruté sa nièce à Bobo-Dioulasso sans le B.E.P.C du nom de Maï Ouangrawa. Dans les autres BCEAO, des trieuses sont envoyées en missions et reviennent faire des rapports. Pendant le mandat de Dakoury, il a tenu une réunion pour éclaircir le recrutement des contractuels et s’est rendu compte que le directeur des ressources humaines à lui seul avait près d’une dizaine de membres de sa famille sous son couvert et le gouverneur très remonté quitta la réunion.
Nous terminons en demandant une rencontre avec le gouverneur actuel
de la BCEAO
Collectif des déflatés de la BCEAO